Il s’installe seul en 2018 dans un bureau de 10 m² à la pépinière d’entreprises colognaise, et y développe son affaire de main de maître, au point d’embaucher du personnel dès l’année suivante. Aujourd’hui, dix-sept salariés et trois alternants occupent une bonne partie des locaux, ainsi qu’un atelier de 600 m².
« Je n’ai pratiquement fait que du développement commercial les premiers temps, car il faut savoir qu’entre le moment où vous déposez un permis de construire et celui où vous réalisez votre centrale, il y a un délai de 18 à 24 mois. J’ai donc commencé à réaliser les projets l’an dernier » raconte le jeune entrepreneur.
Ses clients sont aussi bien des agriculteurs du Gers et des départements limitrophes, que des entreprises, des collectivités et des industries, jusqu’en Guyane, Guadeloupe, Martinique… Et avec les premiers renouvellements de certaines centrales solaires, les carnets de commandes affichent complets pour deux ans.
Mais si les affaires vont bon train, la difficulté reste le recrutement de salariés. « La plupart des techniciens photovoltaïques n’ont pas de formation professionnelle lorsqu’ils arrivent. Ils sont électriciens, couvreurs… Nous sommes donc obligés de les former. Il n’existe pas de parcours diplômant dans les écoles pour l’instant, il faut apprendre sur le terrain. Pourtant, c’est un métier nouveau, intéressant, avec une belle dynamique. J’envisage donc de proposer une formation d’ici fin 2022. Elle concernera nos propres techniciens, mais aussi ceux qui voudront ensuite rejoindre d’autres entreprises » souligne Nicolas Ufferte.
En attendant, Mobexi est à la recherche d’une dizaine d’employés d’ici le premier trimestre 2022. Une aubaine pour tous ceux qui envisagent de se spécialiser dans un secteur en pleine expansion.
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