Culbutons une idée toute faite : le madiran n’est pas de Bordeaux, mais du Gers, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. En tout, 1.200 hectares, et une production annuelle de 65.000 hectolitres de vin rouge, rubis et sombres. Le tout donnant un vin charpenté, ô combien apprécié tant dans notre région que plus loin. Mais ceci n’est pas le plus important. La seule question qui vaille est : ce millésime 2017, comment se présente-t-il ?
Si l’on en croit les spécialistes, on pourrait fort bien être surpris. Mais attention, surpris en bien. Car le climat a été clément avec les vignobles, les exemptant cette année de trop de gel et de grêle. Aussi aurons-nous droit à des vendanges précoces (15 septembre pour les Pacherenc secs, 20 septembre pour les rouges), de qualité.
Quant au rendement, on attend une moyenne de 60 hectolitres à l’hectare, soit six de plus que ces deux dernières années. Une respiration bien venue après les intempéries de l’an passé, qui avaient ravagé une cinquantaine d’hectares. Là, l’expression « être passé à travers les gouttes » prend tout son sens.
Et si vous êtes du côté de la cave et du château de Crouseilles samedi 9 septembre, vous êtes convié à assister à la sortie de la nouvelle cuvée « côte abeilles », et à déambuler dans les vignes pour contrôler la maturité des tannats. Il est toutefois nécessaire de réserver ; la visite est gratuite et dure une heure et demie.
Le soir, ce sera scène ouverte, avec musiciens et chanteurs et « dîner bistronomique » au château (là encore réservez et mettez de côté 25 euros), le repas sera l’œuvre de Xavier Spadilero, du restaurant Le Réverbère, à Vic-en-Bigorre. Le tout accompagné… de Madiran, bien sûr, et de la sévère madame modération, siouplaît.
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