La maison Pariès existe depuis 1895. Ce qui ne nous rajeunit pas. Mais lui vaut le label rare d’EFC, Entreprise Familiale Centenaire, ce qui fait chic sur une carte de visite.
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Naturellement, l’entreprise a largement évolué depuis sa fondation par Jacques Damestoy, qui n’hésita pas à quitter sa noble profession d’allumeur de réverbères pour embrasser celle de la pâtisserie. On ne saurait trop le remercier de ce choix.
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Ce qu’il faut savoir…
Avec les années, Pariès est devenue l’une des adresses les plus remarquables du Pays basque.
Tout visiteur se doit de faire un passage par le siège historique, la rue Gambetta à Saint-Jean-de-Luz, encore que la Maison ait fait des petits à Biarritz, Bayonne, Urrugne, Saint-Sébastien et même Paris, rue Saint-Placide.
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À sa tête, ou plutôt celle de la holding Muxu, on trouve en cinquième génération les descendants du fondateur, Françoise Pariès, son mari Alain Girardot et leur fille Céline Senaeyve, qui mènent une équipe de 45 personnes concoctant bien évidemment le chocolat, mais aussi les macarons, les mouchous (aux amandes douces) une création de Robert Pariès, le petit-fils de Damestoy, le touron venu de Tolède et le kanouga, ce caramel enrichi de noix ou de noisettes, parfumé au café ou à la vanille.
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Ici, la rigueur et la qualité règnent en maîtres. Les amandes Marconas viennent de Catalogne, la vanille en gousse de Madagascar, les cacaos de grands crus sont garantis 100% pur beurre de cacao.
On en traite ici 20 tonnes chaque année.
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Dernière invention en date : une étonnante glace au gâteau basque à la crème, imaginée avec l’artisan glacier ariégeois Philippe Faur. Comme quoi tradition et modernité vont de pair chez Pariès, qui ne fait vraiment pas ses 120 ans !
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