C’est toute la filière qui subit les conséquences de cette décision jugée aussi inadaptée qu’absurde. Pour rappel, le 22 décembre, le Conseil d’État a imposé une interdiction de pêcher pendant un mois dans le golfe de Gascogne. Les navires de 8 mètres ou plus équipés de filets doivent rester à quai, pour éviter les pêches accidentelles de dauphins.
Des professionnels ont déjà rejoint les actions menées par les agriculteurs. Le port de Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, les Producteurs pêcheurs d’Aquitaine, le Comité interdépartemental des pêches maritimes, les élevages marins des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, le
Syndicat des mareyeurs de la Côte basque… ont réagi en interpelant le gouvernement sur cette situation catastrophique pour la filière, d’autant plus que les indemnisations éventuelles ne sont pas encore suffisamment précisées.
Les conséquences vont être lourde pour toute la filière : des armateurs aux mareyeurs et aux poissonniers.
Comme pour les paysans, le constat est simple : on marche sur la tête !
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire