Bienvenue donc à ce nouveau festival, intitulé « Les Beaux Jours », qui se déroule jusqu'au 21 de ce mois en cinq lieux : le Théâtre du Casino, le Bellevue, l’Atabal, la Gare du Midi et l’Eglise Sainte Eugénie.
Avec une programmation mettant la musique classique au centre d’un panorama musical plus large encore, avec le jazz, les musiques du monde, la pop ou l’électro.
Ce qu’il faut savoir…
C’est ce que les organisateurs dénomment un « festival hybride » : de la musique du passé ou du présent, où tous les genres peuvent être tendance, avec des styles non pas opposés, mais réunis et connectés.
Dans lesquels on trouve la « patte » du directeur artistique, Thomas Valverde, compositeur et pianiste, ancien élève du Conservatoire de Paris et très lié au Pays basque, puisque il y a quelques années, il y avait lancé un festival de piano classique.
Le voilà parvenu à l’échelon supérieur, avec des moyens d’envergure.
Passons au concret, au programme : le vendredi 13 mai, au Théâtre du Casino, voici « Une vie de Rossini », avec l’orchestre de 37 musiciens des Forces Majeures et Karine Deshayes, la mezzo-soprano.
Le lendemain, samedi 14 et le dimanche 15, au Bellevue, une création originale : « Ressac – Ravel, Quatuor Voce & Vidéo Yannick Jacquet ».
Mardi 17, en l’église Sainte Eugénie, Raphaël Pichon dirigera « Bach, motets » avec son Ensemble Pygmalion.
Un petit détour le mercredi 18 à l’Atabal, avec Ya Balad et Bachar Mar-Khalifé et détour au Théâtre du Casino le vendredi 20 pour Le Balcon sur du Michaël Levinas, ou un Concerto pour un piano espace n°2, Rimski-Korsakov /Lavandier, Shéhérazade, sous la direction de Maxime Pascal.
Enfin le samedi 21, à la Gare du Midi, un « Tribute to Irakere » sera rendu par Chucho Valdés, 73 ans, le monstre sacré de la musique cubaine.
On est loin du Big Festival et de ses amplis à donf. Avec ce Festival, Biarritz renoue avec sa tradition classique. Nombreux s’en réjouiront.
Informations sur le site Internet du festival
https://youtu.be/8JiryNScLFc
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