Mickaël Almodovar

Puissance mangas : le Bigourdan insiste avec les Torches d'Arkylon

Comment dit-on cocorico en bigourdan ? Parce qu'il est bien temps de connaître le mot-interjection au moment de se féliciter, de se congratuler, car là, ce n'est pas du n'importe quoi. Le petit dessinateur français qui monte, qui monte et s'impose dans l'univers fermé du Manga est originaire d'Orleix.

Et ne prenez pas cet air chafouin lorsqu'on évoque les mangas, sauf si vous avez plus de 92 ans, car cette bande dessinée d'origine japonaise est d'une fausse facilité, d'une fausse innocence, on le sait, on a corrigé la thèse de fin d'études littéraires d'un jeune homme qui y faisait l'apologie du manga en littérature, et bou diou, on en a appris des choses.

Ce qu’il faut savoir…

Mais là n'est pas le propos. Notre beau, car il l'est, Mickäel Almodovar est présenté sur le site des éditions Akata (les meilleurs du genre) comme "né dans les années 80 dans un petit village des Hautes-Pyrénées", et n'étant pas "le frère de Pedro... ni même son cousin ou son... enfin vous l'aurez compris, aucun lien !"

Ce passionné de taekwondo est très tôt passionné par la bande dessinée et le jeu de rôles, ce qui va lui donner le goût de raconter des histoires... Aussi passionné d'Astérix que de Dragon Ball, il va se former au dessin d'animation au Lycée technique des arts et métiers du Luxembourg, et revenir à la planche à dessin pour créer un mix de manga, de comics et de Bd européenne, grâce à son premier ouvrage "Les Torches d'Arkylon". Succès immédiat.

Toujours sur le site de son éditeur Akata, il publie un blog intitulé "La p'tite info du jour de par chez moi", ce qui est très "haut-pyrénéen", où l'on apprend notamment que ses "filles dorment peu... (du coup moi non plus)" et que son "chat est devenu dingue. Il nous ramène des lapins !"

Mais là n'est pas l'explication à notre grand intérêt pour ce bigourdan de talent (ça rime).

Car les "Torches d'Arkylon" qui se sont vendues à plus de 8.000 exemplaires en France et au Québec, va connaître sa suite, deuxième tome à paraître ce 14 mars.

On sent que les petits jeunes lecteurs de PresseLib' sont en train de s'énerver tout seuls dans leur coin, donc oui vous pouvez, allez-y, cassez tout, mais surtout n'oubliez pas, le 14...