Olivier Melon

Contrairement à  ce que l’on peut croire, il n’y a pas de noms prédestinés. Tenez, par exemple, voici Olivier Melon. Ah ah ! Sûr qu’avec une telle appellation, il doit être en train de cultiver des cucurbitacées dans son Gers natal. Eh ben tout faux vous avez.

Ce qui le fascine, ce qui le fait lever le matin de bonne humeur, c’est l’amour de l’armagnac et de sa région, à tel point que ce viticulteur réputé vient d’ouvrir une boutique qui leur est dédiés. Après tout, les Parisiens ont aussi droit à une petite part de bonheur !

Ce qu’il faut savoir…

L’affaire, à l’enseigne des « Plaisirs gascons » est sise du côté de Saint-Germain-des-Prés, (là où il n’y a plus d’après selon Gréco), au 16 rue Grégoire de Tours, dans le vieux Paris des carabins qui malgré l’amoncellement de magasins de fringues, a su garder son charme d’antan.

Bien sûr, c’est bourré de touristes de tout poil, appareils photo en main, cherchant Jean-Paul Sartre et Boris Vian partout et ne trouvant que des kebabs et des Tour Eiffel miniatures. C’est pourquoi y implanter une petite ambassade gourmande du Gers est une vraie bonne idée, comme le disait une publicité dans les années 50, l’essayer, c’est l’adopter !

En fait d’adoption, il s’agit plutôt d’une initiation aux produits du Gers, de la Gascogne et du Sud-Ouest. Avec pour commencer (ou pour finir, selon l’heure), des Côte de Gascogne, des armagnacs en veux-tu en voilà, sans oublier le porc noir de Bigorre, le bœuf gascon, les foies gras d’oie et de canard.

Enfin, tout ce qui constitue notre ordinaire et que le Parisien habitué à faire ses courses à la superette du coin ne soupçonne même pas.

Et comme Melon n’est pas né de la dernière pluie, et qu’il a pleinement confiance dans ses produits, il a installé un petit coin dégustation, histoire de titiller les papilles façon tapas des gourmets en herbe et envisage même, à l’occasion, d’organiser quelques soirées thématiques, en fonction de la saison et des arrivages.

Avec l’ami Camdeborde solidement installé à une centaine de mètres de là, à Odéon, voilà désormais deux points d’ancrage de nos régions dans la zone germanopratine. Tout cela va devenir très tendance, ma chère !