Au mois de novembre passé, nous vous avions déjà parlé de la hausse probable des quotas de pêche du thon rouge, et de l'agacement induit des organisations de type Greenpeace ou écologiques.
La 19ème réunion extraordinaire de la Commission Internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT), qui s'este tenue du 10 au 16 novembre à Gênes a confirmé la crainte.
Elle s'est appuyée, pour sa décision, sur une bonne nouvelle : la biomasse du roi des mers est en voie de reconstitution.
Ce qu’il faut savoir…
Comme le thon n'est plus menacé d'extinction rapide, les quotas sont assouplis. Avec une croissance de 20% en 2015 et 2016, et certainement la même proportion maintenue en 2017, on va passer d'une prise de 13.500 tonnes en 2014 à un objectif de 23.155 tonnes par an en 2017.
En Atlantique-Ouest, où les thons rouges sont les plus menacés, c'est l'incompréhension des mouvements écolos à constater l'absence de retenue, et la hausse des quotas de 1.700 tonnes à 2.000 par an.
Les seuls à trouver l'augmentation trop faible sont les Japonais, friands consommateurs du thon rouge ! Les autres ONG, malgré la confiance affichée des scientifiques, font grise mine.
Les pêcheurs du Pays basque, s'ils sont satisfaits du retour de la ressource, demandent à leur tour à bénéficier d'un quota autorisé de thon sur leurs bateaux. De l'ordre de 400 kilos par bateau.
Car jusqu'à présent, ils ne bénéficient que d'un quota commun de 500 kilos à répartir sur l'ensemble des embarcations de pêche. L'idéal serait de bénéficier d'une AEP (Autorisation européenne de pêche) pour la pêche du thon rouge en Atlantique.
Affaire é-thon-nante à suivre...
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