C’est par hasard qu’à Orthez, sa ville de naissance, le jeune Rémi intègre l’atelier des Capucins, une école tenue par Marcelo Ordoñez. Pour lui qui ne connaît rien à la danse, c’est une révélation.
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Aujourd’hui, à seulement vingt-et-un ans, et après s’être produit dans le monde entier, il dirige sa propre compagnie, qu’il présente sur cinq dates dans le Sud-Ouest.
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Ce qu’il faut savoir…
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À quatorze ans, le voici déjà dansant aux côtés de Jean-Pierre Laporte, au sein du Ballet de Wallonie. C’est le début d’un long périple d’approfondissement de son art, qui à dix-huit ans le mène au Conservatoire de La Réunion, à l’Institut international de danse Janine Stanlowa de Paris, avant de s’installer aux Etats-Unis auprès du Milwaukee Ballet II puis des Arts Ballet Theater of Florida.
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Véritable phénomène, il danse sur les plus grands ballets du répertoire classique, comme « Casse-Noisette » ou « La Bayadère » tout comme sur des chorégraphies plus contemporaines, telles « Les quatre tempéraments » de George Balanchine et « Something I had in Mind » de Mauro de Candia.
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Partout, son art est reconnu, ainsi en Indonésie où il interprète le rôle du prince dans « La Belle au bois dormant », ou en Tunisie, au Festival de Carthage.
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Désireux de se débarrasser des contraintes, il n’hésite pas l’an dernier à sauter le pas (de danse) et monte avec un groupe de jeunes artistes sa propre compagnie, Les Ballets de France, réunissant des danseurs issus des plus grands ensembles, Ballet de l’Opéra de Paris, national de Cuba, de Floride, de ou de la compagnie Maurice Béjart.
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Les amoureux de la danse ont pu admirer son premier spectacle, composé de huit pièces, lors de sa tournée dans le Sud-Ouest.
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Le 8 novembre, les Ballets de France se sont produit à l’auditorium Padre Pio de Lourdes, le 12 au Théâtre Saint-Louis de Pau, le 13 au Théâtre Francis Planté d’Orthez, le 14 à la Halle aux Grains de Bagnères-de-Bigorre, le 15 au Théâtre des Nouveautés de Tarbes et le 16 à Saint-Laurent-de-Neste.
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Et sans doute serez-vous d’accord avec Rémi, qui affirme que « danser, c’est comme parler en silence, c’est dire plein de choses sans dire un mot. » Autant aller voir…
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