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Créateurs et Passionnés

Société des céramiques techniques

Réussite en Bigorre, en mode très haute performance
CERAMIQUES BAZET 3

Nous sommes à Bazet, dans l’agglomération tarbaise. C’est là qu’est implantée la SCT, Société des Céramiques Techniques, qui avait connu bien des désagréments à la fin des années 2000, avec un licenciement massif, 42 emplois, ne gardant que 89 salariés, à cause du départ d’un gros client américain, qui représentait alors 50% du chiffre d’affaires de l’entreprise.

Mais aujourd’hui, la SCT est repartie de plus belle, avec une croissance de 20% par an. Et 155 collaborateurs au compteur.

Ce qu’il faut savoir…

CERAMIQUES BAZETAu fait, elle fait quoi, exactement, la SCT ? Simple, enfin presque : elle est spécialisée dans la fabrication de composants céramique – métal de haute performance, capables de résister à des environnements sévères, tels que les hautes températures, les fortes pressions, le vide, l’ultravide, la biocompatibilité, la corrosion, la cryogénie ou encore les hautes tensions électriques.

CERAMIQUES BAZET 2Une belle entreprise, vraiment, presque centenaire puisque née en 1920 avec ses premiers isolateurs porcelaine haute tension pour les chemins de fer du Sud-Ouest. Depuis, elle a acquis un remarquable savoir faire dans le domaine du brasage céramique – métal, en tant que sous-traitant en solutions céramiques techniques complexes de haute technologie pour les marchés de l’Aérospatial, du Médical, de l’Energie et de la Défense. Résultat, l’objectif ambitieux affiché en 2009 de doubler le chiffre d’affaires en dix ans sera atteint en 2018.

CERAMIQUES BAZET 4SCT, qui fait partie du groupe Detroyes Industries, est ainsi implanté dans plus de 30 pays et sur 5 continents, l’export représentant 70% de son chiffre d’affaires (16 millions d’euros actuellement, 20 en prévision 2018). Ces succès poussent l’entreprise à pousser les murs, les installations de 40.000 m2 de la ZI Ouest, route d’Oursbelille à Bazet correspondant chaque jour un peu moins aux besoins d’excellence de la société.

Restera-t-elle dans la zone, il est vrai un peu délaissée ? Réponse dans deux ans ; mais qu’on ne laisse pas s’envoler cette pépite (presque) tarbaise !

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