Dans le collimateur des parlementaires, les projets de grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse et entre Bordeaux et Dax, mais également entre Poitiers et Limoges, ainsi que entre Montpellier et Perpignan. Les sénateurs en question demandent de différer la construction de ces lignes pendant au moins une quinzaine d’années.
Les réactions de plusieurs élus de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie n’ont pas tardé, notamment le maire de Toulouse qui juge indispensable qu’une telle métropole soit reliée au Nord et au Sud par des trains à grande vitesse. Il faut avouer que la Ville Rose est particulièrement mal servie sur ce plan.
Dans le même temps, les élus des deux Régions ont rencontré le Landais Alain Vidalies, secrétaire d’Etat chargé des Transports, pour étudier des solutions de financement. Sur ce plan, la situation reste particulièrement complexe sachant que les collectivités locales ont bloqué leur participation financière et ne semblent pas prêtes (mais pas du tout) à sortir leur carnet de chèque.
Bref, le feuilleton se poursuit. Et si Bordeaux va bénéficier de la LGV dès l’année prochaine, Toulouse et Dax risquent d’attendre encore bien longtemps. A suivre…
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