Le 31 juillet, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, et Jean-René Etchegaray, maire de Bayonne et président de la Communauté d’agglomération Pays Basque, ont conjointement adressé une lettre au ministre des Transports, Philippe Tabarot.
Alors que les incertitudes grandissent autour de la Ligne Nouvelle Sud-Ouest (ex-GPSO), les deux élus rappellent que la France n’a rien entrepris de concret depuis près de vingt ans pour relier efficacement l’Espagne par le rail. Pire, elle maintient, à leurs yeux, une illusion coûteuse et peu adaptée aux enjeux climatiques, économiques et territoriaux actuels.
S'appuyant sur les conclusions de la conférence « Ambition France Transports », qui souligne l’urgence d’investir dans la régénération du réseau existant, ils réclament une requalification rapide de la ligne actuelle à 220–250 km/h. Un axe stratégique qui avait autrefois permis des records de vitesse et qui pourrait aujourd’hui renouer avec l’excellence ferroviaire.
Le projet de LGV, quant à lui, a vu ses chances de financement européen fondre : il ne figure pas dans les dossiers retenus par la Commission dans le cadre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe. Une réalité budgétaire qui renforce la position des signataires, soutenue par plus de 600 élus. Le message est clair : la modernisation de l’existant est la seule voie d’avenir.
Affaire à suivre…
ALTERNATIVETrains : Bordeaux et Bayonne sur la même voie
Les deux villes plaident pour une modernisation urgente de la ligne ferroviaire Bordeaux-Hendaye, seule alternative réaliste selon eux à un projet de LGV devenu obsolète.

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