L’organisme lié à l’ONU constate un « échec collectif » à infléchir à la baisse les émissions de gaz à effet de serre (dioxydede carbone, méthane, protoxyde d’azote etc.). Il faudrait les réduire de 50 % d’ici 2030 pour avoir une chance de rester sous le plafond d’un réchauffement de 1,5 °C. Ce qui représente « un tour de force ».
« Les populations qui vivent dans les zones les plus vulnérables aux changements climatiques ont quinze fois plus de risques de mourir du fait d’inondations, de sécheresses ou de tempêtes que celles établies dans des endroits plus résilients », a souligné Hoesung Lee, l’économiste sud-coréen président du GIEC.
Il a ajouté : « Le rapport démontre qu’il existe de multiples options pour réduire les émissions et pour nous adapter au réchauffement. Elles sont déjà disponibles ». Il cite la baisse spectaculaire des coûts de l’éolien et du solaire ainsi que celui des batteries lithium-ion, mais aussi l’arrêt de la déforestation et le développement de l’agroforesterie. « La question est de savoir si nous pourrons déployer ces solutions rapidement et à grande échelle ».
Pour Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, « l’humanité se tient sur une fine couche de glace qui fond rapidement ». Il a exhorté les décideurs à s’emparer du « guide de survie » que constitue le nouveau rapport.
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