Ce vendredi 24 novembre, Arenadour et sa filiale Thermes Adour organisaient un point presse au centre Sourcéo de Saint-Paul-lès-Dax. L’occasion d’évoquer une année 2023 encourageante, avec une fréquentation d’ensemble en hausse de 5%.
On rappelle que Thermes Adour possède 6 centres thermaux : les thermes des Arènes, du Grand Hôtel et du Régina à Dax, les thermes des Chênes, Christus et Sourcéo à Saint-Paul. Sur l’ensemble de l’année, environ 20.000 curistes sont passés par ces établissements.
Encore assez loin du niveau de 2019 (26.000), mais rassurant au vu du contexte. « La pandémie a redistribué les cartes. L’enjeu est désormais d’attirer de nouveaux curistes, notamment parmi les jeunes retraités », ont commenté Marianne Herreria (directrice des opérations de Thermes Adour) et Maxime Vilgrain (président d’Arenadour).
Pour cela, Thermes Adour a considérablement enrichi sa gamme de prestations, en travaillant sur la forme (cures du soir, soins l’après-midi, développement des séjours d’une semaine, afterworks destinés aux locaux…) aussi bien que sur le fond, à savoir les soins (cure « Parenthèse » post-cancer du sein lancée fin 2022, ateliers de prévention multiples et bientôt un programme d’amélioration du sommeil).
Tout cela autour du « noyau dur » des cures conventionnées dans les domaines de la rhumatologie et de la phlébologie (50% du chiffre d’affaires du groupe), et bien entendu des prestations d’hébergement et de restauration.
RSE et bel investissement dans les Pyrénées…
Les dirigeants ont également insisté sur les récentes avancées de Thermes Adour sur le plan environnemental. « Dans le cadre de notre démarche RSE, nous avons remis en question le plastique à usage unique. Avec notre partenaire O’ Minéral, nous avons remplacé nos draps de soins par des feuilles en fécule de pomme de terre. Sur un an, cela représente 500.000 feuilles, soit 170 tonnes de déchets », a exposé Marianne Herreria.
Le groupe a par ailleurs économisé 640.000 litres d’eau de lavage « grâce à l’abandon des draps chauds aux cabines de douche térébenthinées », et abandonné l’édition de brochures papier : toutes les informations nécessaires aux curistes seront désormais accessibles sur internet ou via l’appli « Thermassist », conçue par le cluster Aqui O Thermes et disponible en 2024. Résultat : 10 tonnes de papier en moins par an.
Les dirigeants rappellent en outre qu’ils recrutent autour de 80 nouveaux saisonniers chaque année. Opportunité intéressante, d’autant que le groupe dispose désormais de sa propre « Thermes Adour Académie » pour former ses recrues. « Nous dispensons avec Pôle Emploi une formation de 4 semaines incluant 5 modules théoriques et des modules pratiques en conditions réelles », explique la directrice des opérations.
Une douzaine de recrues seraient déjà passées par ce dispositif, qui vient s’ajouter à des « job datings » réguliers. Thermes Adour compte 140 salariés en CDI et fait travailler 250 saisonniers chaque année, le tout dans quelque 27 métiers différents.
Pendant ce temps, la maison-mère Arenadour continue de tisser sa toile hors des Landes. Après la reprise des Fumades en 2019 (unique site thermal du Gard), le groupe a lancé les grandes manœuvres au pôle thermal d’Amnéville (3 sites) et aux Thermes de Luchon, dont il a respectivement repris la gestion en 2021 et 2022 : « 40 millions d’euros sont investis dans la rénovation complète des Thermes de Bagnères-de-Luchon, qui accueillent 5.300 curistes par an », a notamment rappelé Maxime Vilgrain. Réouverture prévue le 4 mars 2024.
En parallèle, une vingtaine de millions sont aussi engagés du côté d’Amnéville, qui accueille 11.500 curistes conventionnés chaque année.
Après la catastrophe économique engendrée par la crise sanitaire, Arenadour et ses 9 sites thermaux devraient donc conforter leur position dans le trio de tête des acteurs français du secteur. Forcément une bonne nouvelle pour l’économie locale.
Plus d’informations sur le site de Thermes Dax
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