Le rugby retient son souffle, notamment à Pau, Bayonne, Biarritz et Mont-de-Marsan
Alors que la ministre des Sports a déclaré qu’il n’y aurait pas de retour à la normale dans les stades, tant qu’il n’y aurait pas un vaccin (ce qui pourrait prendre encore plus d’un an), le monde de l’ovalie broie du noir et demande un plan de soutien d’envergure pour ne pas être englouti au fond d’un gouffre financier. Profondément affaibli par l’arrêt de la saison, un redémarrage à huis clos, voire même avec un public réduit, serait intenable. En effet, le rugby vit essentiellement (à 60%) des recettes des partenariats (avec réceptif) et de la billetterie ; la part du marketing et les droits TV est bien plus faible que pour le foot (20% des produits des clubs). Si les 4 premiers mois de la saison devaient se dérouler avec une jauge réduite ou à huis clos, la perte dépasserait 200 millions d’euros. De quoi mettre en cessation de paiement une majorité des 30 clubs professionnels (Top 14 et Pro D2). Ce n’est pas la baisse des salaires qui pourrait éviter la catastrophe. Les clubs français génèrent plus de 4.000 emplois directs, et font travailler 11.000 personnes sur les stades chaque jour de match. Pour rappel, le bassin de l’Adour compte deux clubs en Top 14 (Pau et Bayonne) et deux clubs en Pro D2 (Biarritz et Mont-de-Marsan).
Jérémy Leloup signe avec l’Elan
L’ailier international français (33 ans, 1,97 m) est la première recrue de l’Elan Béarnais. Il arrive de Dijon et s’est engagé pour les deux prochaines saisons. Ses statistiques en 2019-2020 : 6,5 points de moyenne, 2,6 rebonds et 1,5 passes pour 7,6 d’évaluation en 22 minutes. Jérémy Leloup a été 2 fois All Star (2013, 2018) ; il a été sélectionné 2 fois avec les Bleus (2016) et a disputé une finale d’Eurocup avec Strasbourg. Pour en savoir plus, cliquez ici
Nouveau staff pour le Stade Montois
C’est officiel : Patrick Milhet, préparateur physique pendant 15 ans, a été nommé manager des Jaune & Noir. Le président Jean-Robert Cazeaux lui a confié le pilotage du projet global. Il sera épaulé par deux entraîneurs, Julien Tastet et Rémi Talès, deux joueurs emblématiques qui viennent de raccrocher les crampons. Ils prennent le relais de David Auradou et David Darricarrère. Informations, cliquez ici
Le bio grand gagnant, le Gers aussi
Le covid-19 a donné un sacré coup d’accélérateur aux produits bios, d’après le cabinet international Nielsen. L’écart de croissance avec les produits conventionnels s’est largement amplifié (jusqu’à 20 points). De plus, la valeur du panier moyen dans les magasins a progressé de 48%, passant d’environ 40 euros à 59 euros, depuis le début du confinement, mi-mars. Le Gers, premier territoire bio en France, a enregistré une progression de plus de 25%. De même pour l’Occitanie, leader au niveau des régions, qui compte 9.500 exploitations labellisées AB.
La grosse surprise d’Idron
Annie Hild, maire depuis 2001, a fait l’objet d’une cabale d’une partie de sa propre équipe qui lui a coûté son siège, lors de l'élection du premier magistrat. Un scénario à rebonds auquel est habitué la cité de la banlieue paloise. La liste, pourtant élue largement au premier tour des Municipales (56%), a laissé s’exprimer ses divisions : une partie a porté ses voix sur l’ancien premier adjoint, André Nahon, recevant le soutien de l’opposition qui n’en demandait pas tant.
A Dax, Elisabeth Bonjean se retire
Avant même l’élection de son successeur ce lundi, Julien Dubois (vainqueur au 1er tour), l’ancienne maire de Dax avait annoncé sa démission. Elle ne siège donc plus au conseil municipal. « Aujourd’hui, une page se tourne, un autre chapitre s’ouvre. (…) Je veux vous dire ma fierté d’avoir servi cette belle institution communale et vous remercier pour ce bout de chemin parcouru ensemble ». Elisabeth Bonjean reste conseillère régionale jusqu’aux élections de mars prochain. Le nouveau maire est épaulé par Martine Dedieu, élue 1ère adjointe.
La folie du loto à la maison, depuis Tarbes
A L’initiative d’Eric Barbé, cette formule de jeu via les réseaux sociaux a rencontré un succès exceptionnel. Depuis Le Set à Tarbes, avec toute son équipe, il a proposé des soirées particulièrement ludiques avec le double mérite d’apporter du plaisir ainsi que du lien social pendant le confinement, et de jouer la solidarité. En effet, les bénéfices ont été reversés à une vingtaine d’associations locales. Les lots se poursuivront jusqu’à fin mai, et peut-être au-delà. Informations sur le site internet, cliquez ici.
Piscines et salles de sports ouvertes
L’Italie, durement touchée par le coronavirus, déconfine au pas de charge. Ce lundi, les piscines, les salles de gym et les clubs de fitness ont été autorisées à reprendre leurs activités, sur réservation. Seules la Lombardie et la Basilicate devront encore attendre quelques jours (31 mai et 2 juin, respectivement).
Au soutien des éleveurs de toros du Gers
Avec l’annulation de toutes les corridas, les élevages français sont dans une situation très difficile, qui menace leur existence avec une année sans le moindre revenu. C’est le cas notamment des éleveurs gersois, comme Jean-Louis Darré à Bars et la famille Bonnet à Peyrusse–Vieille qui ont fait revivre des souches de toros de combat en voie de disparition. Il faut savoir qu’élever un toro coûte environ 1.000 euros par an, ce qui représente un investissement de 5.000 euros pour l’amener à l’âge adulte. Des aficionados ont décidé d’organiser une corrida virtuelle pour leur venir en aide. Ils ont ouvert une cagnotte où l’on peut acheter des places, à partir de 20 euros. Pour participer, cliquez ici.
Invitation au voyage a Pays Basque
La chaîne de télévision Arte prépare trois mini-documentaires de 15 minutes consacrés à l’identité basque qui seront diffusés au dernier trimestre. Un tournage a eu lieu à Guétharry ce dimanche. Le magazine quotidien (16h30) mettra à l’honneur Ramiro Arrue, la culture basque, la danse, la pelote, la gastronomie, et même l’histoire de la contrebande. Informations, cliquez ici.
L’Andorre ouvre ses frontières
Tout s’accélère à l’approche de l’été. Le chef du gouvernement de la Principauté pyrénéenne a annoncé l’ouverture des frontières avec la France pour ce lundi de Pentecôte, 1er juin. Les amateurs d’emplettes détaxées vont pouvoir se faire plaisir. Ils pourront mêle passer la nuit sur place.
Dès ce 1er juin, les entreprises devront assurer 15% du montant des salaires, jusqu’ici payés en totalité par l’Etat et l’Unedic. Certains secteurs comme le tourisme, la restauration et la culture continueront cependant à bénéficier d’une prise en charge à 100%. Selon le ministère, environ 8,6 millions de salariés auraient été placés en avril en activité partielle. Le coût du dispositif a été évalué à 24 milliards d'euros sur trois mois, de mars à mai.
Déconfinement pesant
Selon le gouverneur de la Banque de France, la période de déconfinement plombera la croissance française d'au moins trois points de PIB supplémentaires en 2020, à rajouter aux six points perdus lors du confinement.
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