Où serez-vous du 24 juillet au 5 août 2015 ? Sur une plage ? À la campagne ? En voyage à l'étranger ? Perdu ! Encore si vous avez répondu à la montagne, on peut considérer que vous vous approchez de la bonne réponse, mais plage, non, non, non !
Car vous auriez dû immédiatement dire que : "évidemment, du 24 juillet au 5 août, nous serons à Gavarnie pour assister au Festival". C'eut été de bon goût.
Ce qu’il faut savoir…
D'autant que cette année, le Festival de Gavarnie va souffler ses 30 bougies, comme le temps passe, ma bonne dame. Il sera donc, à tout seigneur tout honneur, parrainé par son fondateur François Joxe. L'équipe du théâtre Fébus va donc mettre les petits rôles dans les grands, et proposer un spectacle sublime sur un site qui ne l'est pas moins.
Au programme de 2015, l'oeuvre mythologique adaptée des derniers chants de l'Odyssée d'Homère, vous aurez reconnu (ou pas) : "Ulysse, le dernier voyage", oeuvre monumentale, dont la grandeur collera bien à l'événement et au lieu.
Bruno Spiesser en sera le directeur artistique et metteur en scène. En compagnie de Michel Pélieu, président du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées, et de Catherine Walton, administratrice du Festival de Gavarnie, il présentera le détail de ce tout nouveau spectacle, jeudi 21 mai à l’Hôtel du département à Tarbes.
Nous allons suivre tout cela de très près.
Car, dans un site aussi majestueux que le cirque de Gavarnie, la perspective d'entendre ces vers de Homère prend toute sa dimension : « Bientôt ils se rencontrent, et les voilà aux prises, heurtant leurs boucliers, leurs piques, leurs fureurs de guerriers à l'armure de bronze. Les écus bombés entrent en contact : un tumulte immense s'élève. Gémissement et clameur de triomphe montent à la fois : les uns tuent, les autres sont tués. Des flots de sang couvrent la terre. Tels des torrents, dévalant du haut des montagnes, au confluent de deux vallées, réunissent leurs eaux puissantes, jaillies de sources copieuses dans le fond d'un ravin creux - et le berger dans la montagne en perçoit le fracas au loin. » (Iliade, tome 1, chants I-VI).
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