Le film raconte le retour de Fran dans ses Pyrénées pour se reposer et rendre visite à sa mère. Suivant le rythme saccadé du Boléro, ce parcours sur les chemins du souvenir et du désir va le mener, ainsi que tout le village, à une apothéose joyeusement chaotique et une hallucinante cérémonie dansée dans des toilettes de supermarché, comme un rituel de réenchantement queer.
Boléro est en concurrence avec L’attente d’Alice Douard, Rapide de Paul Rigoux et Les silencieux de Basile Vuillemin. On croise les doigts…
En mai dernier, Nans Laborde-Jourdàa avait déjà séduit le jury, lors de la Semaine de la critique sur la Croisette. Le Haut-Béarnais avait remporté le Prix Découverte Leitz Cine et le Prix Canal+ du court métrage.
Cinéaste et comédien, Nans a joué au cinéma sous la direction de Sophie Fillières, Julie Lopez-Curval, Sébastien Téot. Il a dirigé avec Margot Alexandre la compagnie Toro Toro, écrit et met en scène plusieurs spectacles.
En 2018, il a réalisé entre le Japon et la France Looking for Reiko, un court-métrage produit par Margaux Lorier. En 2021, il s’était distingué avec un autre court-métrage « Léo la nuit », produit par Paraiso Production, sélectionné notamment à Clermont-Ferrand, au FIFIB.
Depuis, son « Boléro » est diffusé dans de très nombreux pays, devenant une véritable référence internationale.
Nans Laborde-Jourdàa a commencé l’écriture d’un long-métrage qui devrait être tourné dans les Pyrénées. Parallèlement, il participe à un court métrage, comme acteur, avec Emmanuelle Béart.
Informations sur le site de la cérémonie des César
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