Il est fini le temps où le foie gras était une affaire franco-française, avec une production et une consommation concentrée sur l’Hexagone à 85%. En 2013, le solde commercial de la France a plus que doublé, selon le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), grâce au développement sur le Moyen-Orient, (+380% au Qatar) sur une partie du continent américain (+ 75% au Canada et + 65% au Brésil), sur les pays de l’Est (+20% en Russie) et même en Asie (notamment au Japon).
Ce qui n’empêche pas le marché tricolore de continuer sa progression, avec un foie gras produit leader des fêtes, devant le chocolat, et très loin devant le champagne et le saumon fumé. Une bonne nouvelle pour le bassin de l’Adour, riche des trois leaders du marché : Euralis à Pau-Lescar, Delpeyrat (Maïsadour) à Mont-de-Marsan, et Labeyrie (Lur Berri) à Saint-Geours-de-Maremne.
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