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Le trompettiste Fabrizio Bosso à l’Astrada

Une technique époustouflante, un sin qui n’appartient qu’à lui : il fait partie des plus grands

Et voilà que l’on reparle de l’Astrada. Avec une fois encore une tête d’affiche genre top niveau, le trompettiste Fabrizio Bosso, qui occupera la scène en ce samedi 21 mai. De quoi ? Parlez plus fort, je suis dur d’oreille ! Ah, vous ne le connaissez pas.

Dans ce cas, permettez-moi de vous le présenter. Vous allez être conquis…

bosso2Comme son nom l’indique, Fabrizio est italien. Dès ses quinze ans, il obtient le diplôme (plome !) du Conservatoire Giuseppe Verdi, de Turin. Et histoire de se confronter à une autre culture, il s’envole pour Washington, au collège St. Mary.

Le grand public le découvre en 1999 lorsque le magazine « Musica Jazz » le consacre « Meilleur nouveau talent », ce qui lui ouvre la porte du Festival de San Remo, une scène où il sera invité à de nombreuses reprises.

bosso3Les collaborations se succèdent : Stefano di Battista, Aldo Romano, Bruno Lightman, Bob Mintzer ou la chanteuse de jazz Chiara Civello. Les disques aussi : seize au total depuis 2000, soit si nous savons compter, une production par an, les deux dernières étant « Tandem », avec Julian Oliver Mazzariello, et « Duke », sans doute en hommage à Ellington, davantage qu’à John Wayne.

bosso4Voici comment l’Astrada présente l’artiste, avec des tremolos dans la voix : « Une technique époustouflante, un sin qui n’appartient qu’à lui, plus une culture musicale qui lui permet d’arpenter d’une démarche assurée la grande saga du jazz, de Louis Armstrong à nos jours.

Fabrizio Bosso fait partie des plus grands trompettistes de jazz répandus sur notre bonne vieille terre. Les sceptiques peuvent écouter son album « You’ve changed » ou se précipiter à l’Astrada ; ils y découvriront un virtuose capable d’attaques éclairs, d’un phrasé lumineux, de pauses ingénieuses, de nuances de timbres inépuisables. »

Rien à ajouter ! Ou plutôt si : ne manquez pas ce spectacle, pour lequel il sera entouré de Julian Oliver Mazzariello au piano, de Luca Alemanno à la basse et de Nicola Angelucci aux fûts. Entrée : 28 euros.

https://youtu.be/HMnA7KH2Luo

 

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