J'ai longtemps pensé que lorsque je reviendrais dans ces colonnes, ce serait pour vous faire partager une autre aventure marchée, comme celle de cet été au Yucatán, ou vous parler de la sortie de mon prochain livre.
Hélas aujourd'hui, j'ai demandé à mon journal préféré d'ouvrir ses colonnes pour une tout autre raison.
Et vous, c'est votre coeur que je vais vous demander d'ouvrir ! En grand.
Voici l’appel que je vous lance…
Vous ne le savez pas, mais il y a un autre endroit du Mexique où j'aime aller marcher, c'est sur le territoire des Huichols. Peut-être un jour, vous en parlerai-je plus longuement... Mais là n'est pas le thème du moment.
Là-bas, en octobre dernier, j'ai rencontré un petit garçon adorable. Son papa est mexicain, sa maman d'origine belge.
Il s'appelle Maël. Maël Masau Cortès Rousselet. Il a eu six ans le 6 février dernier.
Depuis tout petit, il a le dos enserré dans un corset. Oh, ne croyez pas, jusque-là, ça ne l'a pas empêché de courir, de manifester sa vivacité, une terrible envie de vivre et de rire, le tout saupoudré d'une intelligence hors du commun.
Maël a vécu, à six ans, ce que beaucoup d'adultes n'ont jamais enduré. Cela lui donne une grandeur, oserais-je dire une sagesse que nous pourrions lui envier ! Surtout, le rencontrer, c'est aussitôt se dire qu'il faut arrêter de se plaindre pour un rien, parce qu'il pleut, parce qu'il fait froid, parce qu'on était dans les embouteillages ce matin, parce que la machine à café était en panne. Maël et ses grands yeux noirs nous rappellent l'urgence de vivre. Et de vivre dignement.
Seulement voilà, aujourd'hui, Maël ne va pas très bien. Sa grande soeur Amaya est triste. Son grand frère, José Fernando, préoccupé. Ses parents aussi.
Petit, on lui a diagnostiqué une scoliose. Un corset et ça devait s'arranger. De mars à septembre 2015, on lui a même ôté son corset, estimant qu'il allait mieux. Mais lorsqu'ils réalisent un scanner fin 2015, les médecins se rendent alors compte qu'existe une tumeur intra médullaire au niveau des vertèbres T4 à T7.
La semaine dernière, il a fallu opérer Maël pour effectuer une biopsie et définir la nature de cette tumeur. Depuis l'opération, il ne marche pas très bien, et il faut faire beaucoup de kiné à domicile. Le grand frère, José Fernando, a aidé Maël à refaire ses premiers pas.
Surtout les résultats de la biopsie viennent de tomber. On dirige ses parents vers un oncologue. Il faut soit de la chimiothérapie et de la radiothérapie, soit envisager une opération avec les risques que cela implique (dans la colonne vertébrale) sur ses possibilités de pouvoir marcher... Et grandir normalement.
Les soucis ne s'arrêtent pas là car si le Mexique est un pays merveilleux, il n'y a pas ici de Sécurité Sociale comme en France. Ses parents ont fait jusqu'à présent avec une assurance privée, mais ils arrivent aux limites, et ce qui va suivre promet de coûter cher, très cher. Trop cher.
Maël a besoin d'une prise en charge solide désormais. Tout cela a un coût. Depuis octobre, ses parents ont tenu à se battre seuls, sans demander d'aide sinon à la proche famille. Mais là, ça ne suffit plus. Ils sont épuisés, tant moralement que financièrement.
Ils m'ont autorisée à venir vous contacter, toutes et tous, ici, à lancer un immense appel à l'aide.
Ami(e)s presseliber's, je sais votre grand coeur...
Je sais surtout que vous ne tolérerez pas que l'on laisse un enfant de six ans en proie à la maladie sans vous mobiliser. Parce qu'en aidant Maël financièrement, vous aiderez aussi sa famille moralement. Ils sentiront la force de votre énergie les accompagner, se sentiront moins seuls face à cette terrible adversité. Je crois que tous les parents du monde, tous sans exception, redoutent ce qui est en train d'arriver aux parents de Maël.
Même un petit don, même une petite somme, mis bout à bout, peuvent changer l'avenir de Maël.
Alors oui, je sais, c'est la crise pour tout le monde, et la vie est dure. Non, vous n'aurez pas de reçu fiscal à déduire de vos impôts. Non, ça ne passera pas à la télé, et vous n'aurez pas votre photo encadrée sur Facebook (quoique, ça on peut faire !), non, vous ne deviendrez pas la star du quartier.
Mais j'ai la faiblesse de songer qu'au moment de vous regarder dans un miroir, demain matin, vous vous trouverez plus beaux et plus humains d'avoir bougé, d'avoir fait le sacrifice. Songer que grâce à vous, l'avenir d'un petit garçon aura changé... Pas de doute, vous serez plus beaux de cela !
Comment faire ?
Concrètement, comme je sais qu'un swift ou virement international vers le Mexique est forcément taxé (de l'ordre de 26 euros, selon les banques), et que ce serait dommage de perdre cet argent, vous pourrez faire vos dons par Paypal (il suffit d'enregistrer son mail, et son numéro de compte, c'est sécurisé), sans commission, sans frais ou très peu, et immédiatement :
Le compte Paypal est au nom du papa de Maël : José Cortes Paleo
Il vous suffit de vous connecter sur : https://www.paypal.com
Vous vous enregistrez et ensuite faites "envoyer de l'argent à un proche" en indiquant simplement l'adresse mail de José : j.cortes2@bbva.com et la somme que vous souhaitez adresser.
J'ai testé, ça fonctionne bien, et cela m'a coûté 10,45 euros de frais, ce qui est un moindre mal par rapport à une transaction bancaire internationale classique. Surtout, ça a été fait aussitôt. Dans la référence, j'ai pu mettre "Apoyo a Mael desde Presselib" et rajouter mon nom, que les parents sachent de qui vient l'argent.
Il y a aussi ce compte, appartenant à la maman de Maël, où vous pouvez envoyer vos dons, ils ne seront pas taxés normalement (en Belgique) :
Caroline Rousselet
BNP Paribas Fortis
Iban : BE06 2700 1164 6622
Intitulez vos virements : Apoyo a Mael desde Presselib - Votre nom
Pour bien identifier la provenance des dons.
Bien entendu, je m'engage à vous donner régulièrement des nouvelles de Maël et de l'évolution de son état de santé.
Ceci n'est pas une chaîne à la noix, un mauvais spam sur votre courriel, non, je vous parle d'un petit garçon que je connais et que j'aime. Et qui a besoin de nous tous. Je vous demande de diffuser le plus largement possible cet appel à l'aide.
Je voudrais pouvoir bouger des montagnes pour ce petit garçon et sa famille. Je crois qu'à nous tous, ce sont déjà les Pyrénées que nous pouvons arriver à bouger...
Je ne m'avance pas outre mesure en vous assurant que vous serez à tout jamais dans son coeur, ainsi que dans celui de ses parents, Caro et Pépé ainsi que celui de sa grande soeur Amaya et de son grand frère José Fernando.
Dans le mien, vous êtes déjà...
Merci d'avance.
Laya Croves
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