Vacances méritées ne signifient pas pour autant vacances loin de chez soi. La preuve en est donnée par une étude d’un cabinet spécialisé, Protourisme, qui estime que deux millions et demi de Français ont renoncé à s’offrir des vacances, et même de courts séjours payants l’an dernier. Dans la pratique, cela signifie que nous avons été seulement 41% à avoir pris la poudre d’escampette, soit une baisse de quatre points en un an, pour atteindre le taux le plus bas depuis quinze ans…
Pourtant, des efforts considérables ont été effectués par les hôtels, campings, restaurants et autres maisons d’hôtes pour réduire les prix tout en maintenant un accueil et des prestations équivalentes, et quelquefois supérieures. Mais la crise est là et s’éternise ; la preuve, nous avons été 29,5 millions à séjourner au moins une nuit, au titre de nos loisirs, dans un hébergement payant l’an dernier, ce qui signifie que 2,5 millions sont restés chez eux, par rapport à 2012.
L’étude s’affine même en démontrant que plus d’un million a renoncé l’année dernière à partir en vacances, alors qu’ils l’envisageaient en début d’année. La faute au chômage, subi ou redouté, à la baisse du pouvoir d’achat et des retraites, à l’augmentation des impôts et des taxes, rendant davantage inaccessibles les petits bonheurs, tel celui de s’évader de son quotidien.
Pourtant, des solutions existent, à condition de faire travailler votre imagination. Avez-vous pensé à rendre visite à cette vieille tante qui possède une superbe maison face à la mer ? A votre vieux copain de lycée installé dans un si charmant village ? Avez-vous pensé à l’échange d’appartement, ou à la location du vôtre ? Eh oui, en France, on n’a plus d’argent, mais il reste des idées !
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