Nous vous avons déjà parlé de la société Vermilion, la canadienne également implantée à Parentis, dans les Landes. Mais comme c'était en mars dernier, vous avez peut-être la mémoire qui flanche un peu, et exceptionnellement, on vous pardonnera.
Donc, nous vous avions appris à l'époque que Vermilion s'est spécialisée dans l'exploitation de puits pétroliers délaissés par les grands du secteur.
La société avait obtenu l'autorisation d'exploiter le site de Vic-Bilh il y a trois ans, avec la possibilité d'entreprendre un maximum de 25 nouveaux puits sur 10 ans.
Ce qu’il faut savoir…
La démarche de Vermilion est très pragmatique. L'entreprise compte d'abord exploiter de 2 à 5 puits, et étendre l'exploitation en fonction des résultats obtenus sur le terrain. Elle veut aussi prendre le temps de bien étudier les résultats de l'étude géotechnique conduite en 2013. Car les premières estimations sont prometteuses et montrent que le site a du potentiel, avec environ 20% du gisement d'origine qui reste à exploiter.
Alors quel volume de pétrole possible quand les forages démarreront ? Difficile à annoncer, d'où une extrême prudence. Mais généralement là où Vermilion passe, le pétrole jaillit, passant dans certains cas de mille à 2.200 barils par jour.
Et Vic-Bilh est devenu le cinquième site le plus productif de France, troisième sur le bassin aquitain.
On sait cependant que les forages en question seront effectués sur les plateformes existantes, histoire de ne pas endommager le territoire, et la zone de prédilection se situe dans le canton de Garlin, à l'est de l'A65.
De toute manière, l'engagement de Vermilion rassure quand on sait que sans leur intervention, la production s'épuise naturellement de 15% par an. Et puis l'on reparle ainsi d'une activité à Lacq, car utiliser leur plate-forme et le gazoduc, semble une solution pour le moins intelligente.
Comme nous vous le disions en mars passé, chez Vermilion, on a du pétrole ET des idées.
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