À Biarritz, comme dans lors des 39 autres étapes qualificatives, tous étaient des joueurs amateurs. Louis Bressy, habitant à Bayonne, est par exemple serveur dans la restauration. « Le poker c'est un hobby », confie ce trentenaire qui s'est intéressé au poker au début de sa vingtaine, et qui y joue sérieusement depuis environ 5 ans.
Lui, comme José Echevarria (de Pau), et Christophe Louvet (d'Anglet), ont réussi à se classer parmi les 4 meilleurs des 240 joueurs présents, et seront donc les trois représentants des Pyrénées-Atlantiques à Paris. Ils seront accompagnés de Yohann Condoumi (des Pyrénées-Orientales), dernier qualifié de l'étape.
« L'objectif sera au moins de se classer parmi les places payantes ! Après, bien sûr, on rêve tous de la première place... » poursuit Louis Bressy. Mais la tâche pour tenter de remporter une partie du million d'euros mis en jeu ne sera pas simple. En effet, parmi les joueurs qui seront à la finale nationale, 180 seront des joueurs amateurs qualifiés par les sélections locales, et un bon nombre d'autres joueurs entreront dans le tournoi moyennant un droit d'entrée de 500 euros. « Je sais qu'il va y avoir des joueurs partenaires et sponsorisés par Winamax. Il y aura aussi sûrement quelques joueurs notables voire des professionnels ».
Pour se préparer au mieux à cette échéance du 1er au 5 mars 2023, Louis Bressy, comme les autres qualifiés, continueront à s'entraîner, principalement en ligne, la majorité des tournois en physique n'ayant pas repris depuis la crise covid. « L'établissement dans lequel je suis à un partenariat avec Red Cactus, un site de poker qui a lui-même un partenariat avec PokerStars. Ainsi, tous les lundis et jeudis, nous accueillons des parties de poker. Cela me permet de progresser, de rencontrer du monde, d'échanger avec des joueurs plus expérimentés que moi ».
Le Bayonnais n'est pourtant pas un novice, puisqu'il avait déjà participé à un tournoi national, duquel il avait là aussi atteint la finale nationale. « C'était avec Red Cactus justement. Là, pour Winamax, c'est mon patron qui m'en a parlé, on s'est dit que ça serait sympa de le faire ensemble. Mais je ne m'attendais pas du tout à terminer parmi les meilleurs ! ».
Quoi qu'il arrive, c'est déjà un beau parcours pour ce professionnel de la restauration qui ne se voit pas faire carrière dans le poker. « Je veux que cela reste un hobby. Je fais 3 ou 4 tournois par mois, ça me suffit. Mon travail me prend déjà beaucoup de temps ! Et puis grâce à cette qualification, je peux jouer un tournoi gratuitement. Sans ça, je n'aurai jamais mis 500 euros pour m'y inscrire », conclut-il, en précisant qu'il est un « joueur responsable ». Et c'est tant mieux, car il faut être responsable lorsque l'on parle de jeux d'argent.
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Timothé Linard
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