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L’Université de Pau-Pays de l’Adour consolide sa recherche

Avec le CNRS, l’UPPA a signé une convention concernant notamment l’environnement et les matériaux, les géo-ressources, les milieux aquatiques, les transitions, le territoire...
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Il y a deux semaines, Antoine Petit, le président du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est venu rencontrer les équipes de chercheurs de l’Université de Pau-Pays de l’Adour (UPPA) et signer une nouvelle convention-cadre entre les deux établissements publics.

Tous les cinq ans (depuis 1990), le CNRS et l’UPPA signent une nouvelle convention. « Jusqu’à présent, nous signions conjointement avec l’Université de Bordeaux. Désormais, le CNRS considère notre Université comme un acteur à part entière. Nous sommes donc dissociés de l’Université bordelaise », souligne Mohamed Amara.

Valable jusqu’en 2021, cette convention n’apporte pas de nouveaux objectifs ou de nouveaux moyens à l’Université de Pau, elle pose simplement les bases juridiques sur les intérêts et projets communs déjà mis en place. « Cette convention n’est pas innovante, car elle a été réalisée pour encadrer les pratiques déjà mises en place, mais elle n’en est pas moins importante d’un point de vue symbolique. En effet, peu d’universités comme la nôtre signent un tel partenariat. En général, le CNRS travaille davantage avec des universités métropolitaines », assure le président de l’Université.

Les sujets mis en avant dans cette nouvelle convention correspondent davantage aux points de spécialisation de l’UPPA : l’énergie, l’environnement et les questions de sciences sociales et humaines.

300 personnes mobilisées et une précieuse labellisation…

Huit équipes-mixtes (du CNRS et de l’UPPA) sont réparties sur les trois campus de Mont-de-Marsan, Pau et Anglet. Au total, cela représente 300 personnes qui travaillent en permanence sur des sujets prédéfinis en amont entre les deux entités.

Sur le plan opérationnel, ce partenariat soutien l’activité de recherche et la mobilité des personnels en proposant un accueil des doctorants, des dispositions communes relatives aux publications et à leur signature, des actions communes d’information scientifiques et techniques et la mise en œuvre de coopérations internationales concernées.

La labellisation I-Site (Initiatives Science Innovation, Territoires, Economie) de l’UPPA en mars 2017, sélectionnée comme sept autres universités françaises d’importance (Lille, Clermont, Paris-Est, Pau et Pays de l’Adour, Montpellier, Nantes et Cergy), lui apporte un budget annuel de six millions d’euros (pendant quatre ans).

Ce label s’appuie sur un projet de transition énergétique et environnementale (E2S). « C’est une reconnaissance pour l’UPPA, au niveau national mais également à l’international ». Mohamed Amara le concède, « cette distinction n’est pas en rien dans ce partenariat resserré ». « Seuls quelques regroupements d’universités ont un label d’excellence et il s’agit rarement d’universités locales comme la nôtre ».

Quatre des six labos mixtes qui font partis de la convention-cadre sont intégrés dans le label I-Site. Cette reconnaissance de la part du CNRS s’explique aussi par l’acquisition du label d’excellence I-Site de l’UPPA. « Le CNRS a voulu marquer le coup en venant sur place signer cette convention », affirme Mohamed Amara. Le centre de recherche se désengage progressivement des universités locales pour se concentrer sur les établissements publics métropolitains. Le fait qu’il signe une nouvelle convention-cadre avec l’UPPA en tant qu’acteur principal est donc un signe fort.

« On travaille depuis plusieurs années en confiance sur des sujets communs. Je pense que notre collaboration donnera de très bons résultats, car le CNRS est un très bon organisme national et en tant que premier centre de recherche européen, il possède une visibilité international », conclut le président de l’UPPA.

Informations sur le site internet – cliquez ici

 

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