Comme le veut l’usage, le coprésident Christophe Roux a présenté son bilan moral, après quoi on a fait le bilan de la saison qui ne peut qu’être meilleur après que l’influenza soit passé en deux vagues : pour toute la filière, 3,7 millions de canards ont été abattus, touchant par ricochet 30.000 familles et 100.000 emplois sur toute la France. Le grand-frère du Cifog, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à fois gras) estimant les pertes à plus de 250 millions d’euros.
De cela et d’autres choses on a parlé à Saint-Clar. Des producteurs qui ont jeté l’éponge, par manque de canards et d’oies à gaver ; de l’obligation à se conformer aux nouvelles règles de biosécurité. Mais surtout, on a écouté avec attention trois intervenants, venus leur porter une information sur la commercialisation des produits.
La première a été Marie-Pierre Pé, la directrice du Cifog, qui a tracé un portrait du consommateur, qui demain exigera davantage d’éthique, et voudra connaître tant les lieux de production que la personne intervenant sur le produit.
Autre son de cloche, quoiqu’assez proche, celui donné par un spécialiste de la stratégie marketing, Daniel Azaygues, qui a insisté sur les valeurs terroir et tradition. Enfin sont intervenus le président du Cifog, Michel Fruchet et le député Jean-René Cazenave, venus galvaniser les troupes en leur rappelant que le foie gras, en dépit de toutes les attaques qu’il reçoit, reste l’un des mets les plus appréciés des Français.
Et pour la première fois (gras) c’est une femme qui a été élue à la tête du groupement : Murielle Rigaud, par ailleurs dirigeante de La Ferme de Murielle, située à Saint-Mont, dans le Gers. Elle prend la succession des deux co-présidents, Christophe Roux et Pierre Peres, officiant depuis cinq ans. Tous nos vœux, Madame !
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