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Créateurs et Passionnés

Audrey Lefort, Thibault Halm et Coleen

Installés à Biarritz, les fondateurs de cette aventure, autour d’un séduisant vélo électrique, regardent vers l’Europe. De belles perspectives pour ce modèle Made in France...
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En 2012, le vélo électrique était encore marginal, avec seulement 50.000 unités produites par an (500.000 aujourd'hui). Audrey Lefort et Thibault Halm fans de la Petite Reine n’étaient pas convaincus par les modèles proposés.

« Sur ce marché en plein essor, il nous a semblé qu’il y avait beaucoup mieux à faire notamment sur le plan du design et de l’esthétique des modèles. D’où la décision de créer notre propre marque de vélos électriques haut de gamme », raconte Thibault Halm.

La startup Coleen est officiellement née en 2014 à La Rochelle, avant de rejoindre la Technocité à Bayonne, puis de déménager à Biarritz dans un atelier de 340 m2, situé 27 rue Chapelet. Audrey Lefort et Thibault Halm sont à ce moment-là rejoints par Pierre Bigard, spécialiste des vélos de compétition et ancien ingénieur chez Look Cycle.

Des vélos électriques conçus et fabriqués en France…

Alors que chez ses concurrents, près de 95% des composants (batteries, pédales...) viennent d’Asie, Coleen a misé sur la fabrication de modèles qualitatifs au design vintage, simple et aérien, presque entièrement fabriqués et assemblés en France (80%), et dont les trois quarts des pièces n’appartiennent qu’à eux.

En effet, la sellerie est toulousaine, les poignées sont faites à Bidart, les cadres et fourches sont conçus dans l’atelier biarrot de Coleen, tandis que l’électronique, la batterie lithium de 529 Wh et l'écran sont fabriqués près de Bordeaux ; quant aux pneus, ils sont allemands et les freins anglais. Seules quelques pièces aluminium et les pédales proviennent d’Asie.

« Nous sommes la seule entreprise française à concevoir et fabriquer nos vélos électriques en France. C'est important pour nous de pouvoir maîtriser la conception de nos modèles de A à Z », souligne le cofondateur de l'entreprise.

Coleen produit deux types de vélos électriques : le traditionnel VAE, qui ne dépasse pas les 25 km/h et offre une autonomie de 100 km, et le speed bike, plus répandu en Europe, qui peut monter jusqu'à 45 km/h et remplacer la voiture ou le scooter. « Actuellement, 80% de nos ventes se font en dehors de la France : en Suisse, en Allemagne, en Belgique ou encore au Luxembourg », explique Thibault Halm.

Ces vélos se veulent « unisexes, intemporels et minimalistes », tout en répondant aux exigences d’une certaine clientèle en termes de design, de technologie et de performance. Des modèles dont le prix de départ avoisine les 6.800 euros pour un VAE et 8.000 euros pour un speed bike. Un prix qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, mais qui resterait compétitif par rapport à ses concurrents.

Une deuxième ouverture de capital pour se développer…

Une première levée de fonds en 2018 a permis au duo d'amorcer tout le processus de production et la partie Recherche et Développement. Après plusieurs prototypes, Coleen a finalement commencé la production et la commercialisation de ses vélos hauts de gamme à la fin du premier confinement.

Si sa capacité de production avoisine actuellement une dizaine de vélos chaque mois, Coleen entend profiter d’une deuxième ouverture de son capital pour accélérer la cadence. « Notre but est d'amorcer le développement commercial de Coleen, de faire connaître nos produits et d’augmenter la production pour atteindre rapidement 25 vélos par mois, puis 100 et 200 à terme », confie le chef d'entreprise.

Pour en savoir plus, cliquez ici

 

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