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36 films en compétition à Saint-Jean-de-Luz

C’est parti pour la 8e édition de ce festival international qui se déroule jusqu’au 10 octobre, avec une solide sélection, des nouveautés et de nombreux temps forts…
FILM SAINT JEAN LUZ 1
A noter, « L’évènement », le second film d’Audrey Diwan, qui a obtenu le lion d’or à la Mostra de Venise. Mais aussi, le biopic sur les débuts du groupe NTM « Suprêmes » qui sortira le 24 novembre, et un masterclass avec François Fabian.

« Une édition avec plus de films, plus de rendez-vous, plus de rencontres, plus d’émotions ! Un festival qui va s’ouvrir en beauté avec « Rose », histoire d’une septuagénaire qui veut continuer à profiter de la vie, et se clore avec « Les héroïques », portrait d’un ex-toxico qui veut enfin trouver la paix et le bonheur. Entre ces deux films émouvants, vous aurez voyagé de l’île de Malte au nord du Québec, de Belgique au Niger, d’Iran en Roumanie, d’Espagne en Grèce... Et découvert au fil des films - de thriller en comédie, de drame en romance - des propositions de cinéma qui sont autant de déclarations d’amour au 7ème art. Un amour que l’on va partager ensemble au Sélect, ce phare dans la tempête qui continue de projeter nos plus beaux rêves de cinéphiles » se réjoit le directeur artistique, Patrick Fabre.

Le jury sera présidé par le réputé réalisateur, scénariste et metteur en scène Thierry Klifa. Il sera entouré de : Nadège Beausson-Diagne, actrice, réalisatrice et autrice ; Lolita Chammah, actrice et réalisatrice ; Florence Loiret Caille, actrice ; et de Christophe Rossignon, producteur.

Une rencontre avec le jury est prévue pour ce lundi 4 octobre, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture.

Les réalisatrices à l’honneur…

Du côté des longs en compétition, la sélection est comme d’habitude assez équilibrée. Cette année, elle fait une part encore plus belle aux réalisatrices, qui ont dirigé 5 des 10 films en compétition. L’origine des films est également multiple avec 4 films français, un film franco-suisse (la « Petite leçon d’amour » d’Eve Deboise) et 5 films étrangers.

On notera d’abord la présence dans la sélection de « L’évènement », le second film d’Audrey Diwan, qui crée pour le coup l’événement, puisque le 11 septembre dernier, il a obtenu le lion d’or à la Mostra de Venise. Une belle récompense pour l’écrivain, éditrice et réalisatrice, qui a fait également partie du jury du 69ème Zinemaldia de Saint-Sébastien.

Les autres longs métrages français sélectionnés sont le « Rose » d’Aurélie Saada (avec Françoise Fabian, Aure Atika, Pascal Elbé…), le « Sentinelle Sud » de Mathieu Gérault (qui relate les péripéties d’un soldat de retour d’Afghanistan) et « Une mère », film de Sylvie Audcœur avec Karin Viard. Comme souvent dans les sélections du FIF luzien, les films retenus entrent en résonnance avec l’actualité internationale. On citera par exemple le curieux « Apples », premier film du réalisateur grec Christos Nikou, qui décrit une pandémie généralisée… d’amnésie, ou encore Luzzu (du Maltais et Américain Alex Camilleri), qui évoque les dégâts de la pêche industrielle sur le métier traditionnel.

Longs et courts-métrages, masterclasses…

Au FIF, on retrouvera également une compétition de 8 courts métrages, deux longs métrages hors compétition (« Le test » d’Emmanuel Poulain-Arnaud et « Les héroïques » de Maxime Roy), 6 séances spéciales (dont la « Jeune fille qui va bien », premier film de Sandrine Kiberlain derrière la caméra, ainsi que le « Marcher sur l’eau » d’Aïssa Maïga, qui sera suivi d’une discussion autour de l’écologie dans le cinéma) et 3 projections destinées au jeune public.

Le tableau sera complété par 5 courts hors compétition, dont « Le sang de la méduse » de la Luzienne Florence Toumieux. Et puis comme chaque année pour la dernière matinée du festival, sera projetée (gratuitement) la cinquantaine de « très courts » du dernier Nikon festival, des films de moins de 2 minutes 20 qui sortent généralement de l’ordinaire.

Du côté des événements prévus en marge des projections, on ajoutera que dans sa volonté constante de créer une proximité entre les acteurs et cinéastes et le public, le FIF proposera 4 masterclasses avec Françoise Fabian, le producteur Christophe Rossignon, la réalisatrice Audrey Estrougo (dont deux films seront projetés lors du festival) et le président du jury Thierry Klifa.

Enfin, petite nouveauté : un « prix de la critique » décerné en partenariat avec le SFCC (Syndicat Français de la Critique de Cinéma). Particularité de ce prix, les délibérations du jury se dérouleront « en public à l’issue de la projection des court métrages », le 9 octobre prochain à 16h00.

En résumé, on n’aura pas le temps de s’ennuyer lors de ce FIF, organisé par Saint-Jean-de-Luz Animations et Commerces (sous l’égide de la Ville).

Plus d’informations sur le site internet du Festival du film de Saint-Jean-de-Luz

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