L’Eglise interdisait alors ce rite considéré comme païen, et déjà la population condamnait San Pansar, cet être fictif, symbole de la bêtise humaine et de la gourmandise. Suivit une longue, très longue, interruption.
Ce n’est qu’il y a cinquante ans qu’on a renoué avec la tradition, quoique ce qui nous intéresse, c’est ce qui va se passer ces jours-ci, concrètement ce samedi 10, avec la Journée de San Pansar, qui débute au lycée Le Guichot à 9h avec un « Grand Manger carnavalesque », un atelier cuisine sous la houlette du chef Alain Darroze, tandis que des animations musicales auront lieu au Carreau des halles, et que sur l’esplanade Roland Barthes, s’installeront manèges et points gourmands, apéro-tapas avec les cafetiers du quartier, et animations musicales.
C’est là qu’arrivera à 15h San Pansar avec ses gardes, l’ours et les hommes sauvages (joaldunak), qui partiront pour la cavalcade à travers les rues de la ville. On y trouvera aussi Txaranga, Baionako, Ihauteriak avec Orai Bat (les carnavals labourdin, bas-navarrais et de Lantz), et la Tamborrada d’Erro Bat.
A 16h30, tout ce petit monde sera de retour pour la lecture du procès, suivi immanquablement de l’exécution de la sentence, de l’embrasement du bûcher et de la danse de l’ours. Enfin à 18h les groupe folkloriques se retrouveront pour le grand spectacle de clôture, suivi de la carnavalcade des peñas.
Voilà qui va permettre aux Bayonnais de mettre le nez dehors et de se réchauffer un peu. Et le tout, dans la joie et la bonne humeur !
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