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ANTIVIRUSFranck Vergnac invente la Poignéenet

A l’Innoparc d’Auch, cet inventeur de l’Isle-Jourdain a mis au point des poignées en mousse adaptées aux chariots de supermarchés, pour limiter la propagation des virus…
POIGNEENET 4
Que celui qui n’a jamais eu un soupçon de crainte au moment de poser ses mains sur le manche des chariots à l’entrée des centres commerciaux nous jette la première lingette !

Et encore, on ne va même pas vous parler de bactéries fécales, qui - en principe -, ne devraient jamais s’y trouver… On va juste rester dans le domaine des virus, et vous laisser imaginer le reste.

Prenons par exemple le Coronavirus – coupable tout désigné en ces temps de guerre – qui aime bien traîner sur le plastique, en attendant que quelqu’un lui tende la main. Au supermarché, chariots et paniers à disposition du public sont sollicitées du matin au soir. Et malgré les précautions de désinfection prises par certains magasins, vos menottes risquent bien d’être en contact avec des traces laissées par les clients précédents.

C’est justement pour palier cette insuffisance au niveau de la garantie de l’hygiène, que Franck Vergnac a imaginé des poignées en mousse médicale, s’adaptant très facilement à toutes les formes. C’est depuis l’Innoparc d’Auch que cet inventeur de l’Isle-Jourdain, qui travaille également sur les troubles cognitifs auprès des personnes âgées, développé son produit PoignéeNet®, pour pouvoir le commercialiser.

« Sur le marché actuel, il y a des propositions qui sont faites autour du plastique, alors que l’on cherche justement à éviter cette matière au plan environnemental. J’ai trouvé plus intéressant de dynamiser un produit sain pour la santé, fabriqué en mousse française EVA (en anglais Ethylène Vinyl Acétate) déjà utilisée pour les activités médicales ou sportives. On estime que ces protections ont une durée de vie de trois ans pour une personne qui les utilise deux à trois fois par semaine pour faire ses courses. Non allergènes, non toxiques, on peut les laver autant de fois que nécessaire. »

À l’image des masques, elles restent personnelles. L’idée de Franck serait qu’elles soient offertes aux clients. Il a d’ailleurs entrepris des démarches auprès des grandes surfaces, mais aussi de l’aéroport de Toulouse-Blagnac qui pourrait par exemple en équiper gracieusement ses clients pour les chariots à bagages.

D’autant que le prix reste très raisonnable (7,50 € le lot de deux pour les particuliers), et que la prise de conscience concernant l’hygiène devrait perdurer au-delà de la période Covid.

Quand on sait que 80% des virus et microbes hivernaux sont transmissibles par les mains, on appréciera forcément qu’une bonne poignée de mousse nous tienne éloignés des grippes, rhumes, gastroentérites, et de tout un florilège de maladies ultra-contagieuses dont on préfèrerait se passer !

Informations sur le site internet, cliquez ici

 

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