Tous ceux qui ont eu un jour à retranscrire un enregistrement par écrit et y passent des heures sont fous de joie. On les comprend. C’est grâce à la technologie du Machine Learning que c’est rendu possible. André, confronté au problème alors qu’il faisait ses études à la Dublin University ne s’est pas lamenté longtemps, il a, avec Marc Assens, son associé, développé tout seul le système de retranscription, qui compte déjà quelque 4.000 utilisateurs. On jurerait que ce n’est qu’un début !
Depuis le Gers où ils sont venus chercher le calme pour développer leur produit, ils ont récupéré force et qualité de vie avant de se lancer dans le grand bain. Au bout de quatre mois, étaient déjà retranscrites 230.000 minutes audio, accessibles en 119 langues et capable de repérer même l’accent dans un enregistrement (celui du Sud-Ouest ? Non, c’est bien connu qu’on n’a pas d’accent dans le Sud-Ouest, en revanche, les autres… Pauvres d’eux !).
Les chercheurs apprécieront. Nous autres, journalistes, nous prostrons devant le nouveau Dieu Happy Scribe. Merci, merci, merci…
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