La « quinzaine » de Donostia se termine le 31 août. Elle s’inscrit dans la tradition musicale qui existait déjà dans la ville depuis la fin du 19e siècle et le début du 20e. PresseLib’ vous rappelle la programmation des prochains jours…
Samedi 24 août
A 20h, l’Auditorium Kursaal accueillera l’Orchestre Symphonique d’Euskadi qui reprendra les œuvres intemporelles de Ravel, Sarozabal et de Bartok. Le ténébreux opéra de Bartók fouille dans ce qu’il y a de plus obscur chez l’être humain, c’est l’un des opéras les plus brillants du XXème siècle.
A 19h30, L’Ensemble Diatessaron nous offrira un concerto « Flores de música », une rencontre de cultures à la croisée des chemins, à Notre Dame de l'Assomption (Kanpezu). Une musique qui a subsisté dans le temps parce qu’elle représente bien la manière d’être et de sentir du peuple, une musique faite de peu d’éléments mais capable de transmettre des émotions profondes.
A 20h, le Patio Tabakalera, présentera “Lau noten opera”, de Tom Johnson grâce à Miren Urbieta-Vega (soprano), Marifé Nogales (mezzosoprano), Beñat Egiarte (ténor), Fernando Latorre (baryton) et Pedro Llarena (basse). Composée exactement avec quatre notes habilement modelées pour qu’elles semblent infinies, les cinq personnages parodient les cinq voix d’un opéra, dans une amusante comédie chorale.
Ballet Flamenco de Andalucía se produira quant à lui à 20h au Théâtre Victoria Eugenia, avec « Naturalmente Flamenco » est un parcours sincère et authentique à travers les différents types du flamenco, où sont réunis l’illusion, la sensibilité, le savoir-faire et la technique. Le Ballet Flamenco d’Andalousie est le plus grand représentant du chant populaire andalou.
Nous serons de retour à l’Auditorium Kursaal, où le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen reprendra les œuvres de Bach et Shubert (à 20h). Actuellement, il n’est pas très habituel d’écouter un orchestre romantique qui joue des œuvres de Bach, ce qui fait que nous n’ayons que rarement l’occasion de profiter de ces magnifiques concertos pour violon.
A 18h, la place Zabiel (Mutriku) sera occupée par Kantu kontari : “HunkIpuinak”. Kantu kontari est un spectacle au petit format dont le protagoniste est un conteur accompagné de musique. Conçu pour des enfants entre 3 et 10 ans, ce spectacle prétend développer leur capacité d’écoute à travers la musique et les contes. La conteuse Sorgina txirulina animera cet événement.
A 19h, le Couvent de Santa Catalina accueillera le chœur KUP taldea, qui retracera le parcours des chorales des cinq derniers siècles. Depuis la renaissance de Gallus et Sweelinck jusqu’à la création la plus contemporaine d’auteurs basques tels que Busto ou Elberdin, avec l’un des ensembles les plus lauréats du Pays Basque.
Enfin, à 20h, la salle Polyvalente du Kursaal présentera le Trío Arbós. Composé de Cecilia Bercovich (violon), José Miguel Gómez (violoncelle) et de Juan Carlos Garvayo (piano), ce trio a déjà reçu deux Prix Nationaux de Musique (en 2013 dans la modalité d’Interprétation et en 2017 dans la modalité de Composition). Ils seront présents dans un programme très exigent.
La clarinettiste Ona Cardona et le pianiste Josep Colom reprendront des œuvres de Brahms, Robert Schumann et Clara Schumann au Musée San Telmo à 20h30. Ona Cardona est l'une des clarinettistes les plus reconnues de sa génération. Récompensées à de nombreuses reprises, ses prestations se distinguent par la passion et la fraîcheur qu’elle transmet dans divers formats de musique de chambre et par sa personnalité créatrice lorsqu’elle s’exprime en tant que soliste avec un orchestre. Invitée dans les principaux festivals internationaux, sa polyvalence englobe un vaste répertoire allant de la musique classique aux premières contemporaines.
La Quincena musical de San Sebastian se terminera à l’Auditorium Kursaal avec le London Philharmonic Orchestra. Le vendredi 30 et le samedi 31 août, cet orchestre jouera les principales œuvres de Beethoven (à 20h). L’universalité de Beethoven nous fait croire que nous écoutons sa musique sans arrêt. Cependant, en général, beaucoup de ses œuvres les plus populaires sont interprétées moins souvent que nous ne le pensons.
Voici donc une opportunité magnifique pour écouter en deux journées le cycle pour piano par excellence à travers une combinaison parfaite formée par l’Orchestre Philharmonique de Londres, Javier Perianes et Juanjo Mena qui, en plus, sont parvenus à un niveau de complicité artistique impressionnant.
Réservation et programmation complète sur le site internet du festival – cliquez ici
Réagissez à cet article
Vous devez être connecté(e) pour poster un commentaire