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1500 COUPS DE POUCEOvalie Mora Mora, permet aux malgaches de s'épanouir à travers le rugby

Fondée il y a deux ans par Jean Barrenechea, un basque résidant dans les Landes, cette association permet de fournir les clubs de rugby de Madagascar en maillots, shorts, ballons et autres matériels nécessaires à la pratique de ce sport...
Des filles en tenue de rugby à Madagascar.Photo : Association Ovalie Mora Mora.
Au-delà de la dimension sportive, Ovalie Mora Mora porte également une mission sociale et humanitaire. En plus du matériel sportif, des collations sont organisées, et des collaborations avec d'autres associations sont imaginées. Le tout, en prenant en compte l'inclusivité...
Photo : Association Ovalie Mora Mora.

Bien qu'il n'ait pas fait carrière dans ce sport, le rugby a accompagné Jean Barrenechea pendant toute sa vie. Natif du Pays basque, puis résidant sénégalais, parisien, limougeaud, et enfin landais, partout où il est passé, il a joué et/ou entraîné. « Il y a 10 ans, avec ma femme, nous sommes partis en vacances à Madagascar. Nous sommes allés sur l'île Sainte-Marie, et il se trouve que le gérant des paillotes où nous étions, c'était un ancien rugbyman de Bizanos », commence-t-il.

Naturellement altruiste, Jean Barrenechea décide d'amener avec lui un peu de matériel, et une fois sur place, il se rend compte que c'est une nécessité pour les pratiquants locaux de rugby. « Niveau paysage, c'est paradisiaque. Mais la pauvreté est frappante... C'est triste... On a vu des enfants jouer avec une bouteille en plastique remplie de sable en guise de ballon », déplore celui qui, dès qu'il en a l'occasion, retournait sur l'île pour y apporter du matériel.

Il y a deux ans, il saute le pas et met sur pied une association : Ovalie Mora Mora. « Le but de cette association n’est pas de partir à Madagascar tous les trois mois, mais de faire réceptionner le matériel collecté en France par des personnes de confiance sur place. Il est d'ailleurs principalement destiné aux enfants, c'est pour ça que nous n'aidons que des clubs qui possèdent une école de rugby. Nous souhaitons aider les enfants, garçons et filles, pour qu'ils puissent sortir des quartiers défavorisés, sortir un peu de leur misère ». En ce sens, des collations sont aussi proposées après les séances.

Afin de mener à bien ses missions auprès d'une trentaine de clubs de Madagascar, les 40 membres de l'association, répartis dans toute la France, récoltent et stockent du matériel avant de le faire parvenir sur l'île de l'Océan Indien. « Nous travaillons avec des clubs du Pays basque, du Limousin, un peu des Landes aussi. Un peu partout où je suis passé », explique Jean Barrenechea. Des relations existent aussi avec le Stade Toulousain, ou avec Lahatra Ramamonjisoa, capitaine des équipes nationales de rugby à XV et à VII. « C'est le Dupont de chez eux ! ».

COUP DE POUCE

Les clubs intéressés peuvent fournir à l'association du matériel usagé ou neuf : maillots, shorts, crampons, ballons, etc. « On fonctionne surtout comme ça, grâce aux dons. Nous avons également une cagnotte qui nous permet d'acheter un peu de matériel, et nous avons quelques sponsors qui nous aident beaucoup, car le plus compliqué dans nos missions c'est d'acheminer nos collectes à Madagascar, et ce n'est pas gratuit », complète le fondateur de l'association qui, elle, réalise gratuitement ses actions. « Si les gens le souhaitent, ils peuvent aussi devenir membre de l'association ».

Contacter Jean Barrenechea par mail ou au 06.21.08.49.36

Le fondateur sera d'ailleurs sur place pour trois semaines à partir du 17 septembre avec quelques-uns des membres de son association. « Il y a un grand tournoi de beach rugby, donc c'est l'occasion. Mais nous y allons surtout pour les enfants et pour continuer nos missions auprès des clubs. On y est aussi pour monter des choses qui aident le rugby sur place ». En ce sens, des contacts ont été pris avec d'autres associations qui œuvrent à l'alimentation et l'éducation, pour des actions communes. « Il y a des pistes. Cela demandera de l'organisation, mais c'est possible », conclut-il, plein d'optimisme.

Plus d'informations sur l'association Ovalie Mora Mora

Photo : Association Ovalie Mora Mora.

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