C’est pas le tout d’avoir créé des lignes, encore faut-il faire rouler des trains dessus. Et sur la liaison Oloron-Bedous, il semble que le concessionnaire ait pris quelque liberté en supprimant carrément certains trains, sans annonce préalable, ce qui a eu le don d’agacer suprêmement les usagers, car après tout, il s’agit d’un service public, non ?
Un laisser-aller coupable ? On ne peut le croire de la part de fonctionnaires responsables. Plutôt un manque d’attention pour cette ligne ouverte en juin dernier, et qui il est vrai n’est fréquentée que par 200 à 250 voyageurs chaque jour selon le Creloc (Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc), seulement 64 soit une moyenne de 6 voyageurs par train, selon l’association Croc, opposée à la réouverture de la ligne. En faisant remarquer que la plupart s’arrête en cours de route, ou de voie, à Bidos, pour rejoindre leur lieu de travail, Safran. Un trajet de deux kilomètres et demi depuis la gare d’Oloron.
Ce manque de fréquentation, ou cette désaffection, est-elle la cause de la nonchalance esènecéeffienne ? Car économiquement, on n’est pas sûr que l’entreprise s’y retrouve, entre affrètement de bus de remplacement ou appels de taxis.
Et après Bedous, on est prié de monter dans le bus, tant que la liaison avec Canfranc n’est pas effective. Il ne manquerait plus que ce manque de fréquentation et ces nonchalances de la SNCF fassent capoter le méga projet de liaison Pau-Saragosse !
A quoi tiennent les choses…
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