Penchées sur leur machine, les yeux rivés sur l’aiguille qui file à toute allure sur le tissu, ses « élèves » restent concentrées. Lorsque les têtes se relèvent, on flaire le couac, et Pauline s’empresse d’intervenir en souriant.
De son métier d’institutrice, elle a gardé le sens de la pédagogie. Mais c’est à travers la création manuelle que la jeune femme, originaire du département du Nord, s’épanouit pleinement.
« J’ai découvert la couture, il y a cinq ans, lorsque ma sœur a acheté sa machine. Je trouvais formidable cette possibilité de créer soi-même des vêtements, des accessoires. J’ai fréquenté alors un bar à couture à Lille, un lieu de vie particulièrement convivial, où l’on peut apprendre et échanger toutes sortes d’astuces, d’idées…».
Tandis qu’elle est en disponibilité, son mari obtient une rupture conventionnelle. En juillet 2018, le couple décide de venir s’installer dans le Gers, où son époux avait l’habitude de passer ses vacances lorsqu’il était enfant.
Pauline se perfectionne et envisage d’ouvrir son propre bar à couture pour, à son tour, partager sa passion en transmettant ses connaissances dans le domaine. Un financement participatif va lui permettre d’acheter ses premières machines.
Camille Cousin, qui pratique le Shiatsu à l’Inspir, et son collègue Romain Teulé, propriétaire des lieux, lui proposent alors de s’installer dans leurs locaux, de manière à créer un lieu de vie.
C’est ainsi que, depuis début septembre, les machines à coudre de Pauline et tables de travail côtoient le bar, où l’on peut déguster café, infusions bio, petites madeleines et biscuits, en discutant surjet, droit-fil, ou surfilage !
Pour en savoir plus, allez sur son site internet, cliquez ici
Article réalisé avec le Journal du Gers et Marielle Fourcade
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