Réunis à Bayonne, ces parlementaires demandent un arrêt des travaux et un moratoire sur la LGV Bordeaux-Toulouse/Dax, jugeant le projet aussi coûteux que déconnecté des priorités locales.
Porté par le député basque Peio Dufau, ce collectif dénonce un déséquilibre criant entre les besoins du quotidien et les investissements engagés pour gagner quelques minutes sur de longues distances. La priorité, selon eux, devrait aller aux transports régionaux, aux RER métropolitains, aux SERM, et à la modernisation du réseau existant. Pour Colette Capdevielle, ancienne députée socialiste, l’enjeu est autant financier qu’écologique.
Le groupe parlementaire demande également que cessent les travaux au sud de Bordeaux, tant que les recours déposés par les associations environnementales n’ont pas été examinés. Le député LFI Loïc Prud’homme alerte sur un passage en force qui rappelle, selon lui, l’affaire de l’A69.
Autre point de friction, la taxe spéciale d’équipement (TSE), surnommée « impôt LGV », que l’Assemblée avait supprimée en novembre dernier, après un amendement porté par la députée Mathilde Feld. Une taxe qui faisait porter une part du financement sur plus de 2.000 communes. Pour ces élus, le véritable train à prendre est celui de la cohérence.
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