La seule chose que l’on sait est que les propriétaires américains ont fait officiellement appel de la relégation en Nationale 1, et qu’ils sont convoqués à la Ligue nationale le lundi 11 juillet pour abattre leurs dernières cartes. Ils ont donc encore quelques jours pour préparer des arguments sonnants et trébuchants susceptibles de convaincre le gendarme financier du basket français de faire machine arrière.
Hier, l’assemblée générale de l’Elan Béarnais a été annulée, en invoquant des raisons de procédures. Elle doit être reconvoquée dans deux semaines. La réunion s’est transformée en discussion informelle, mais sans apporter d’éléments nouveaux aux actionnaires minoritaires, de plus en plus sceptiques.
Quant au Conseil municipal de Pau, précédé par une manifestation de supporters, il n’a rien révélé de rassurant. Bien au contraire. La Ville affirme qu’elle ne peut rien faire, avançant qu’elle n’est plus aux commandes du club ; même si le montant de la vente n’est toujours pas réglé. L’opposition s’interroge sur le choix de vendre ce patrimoine du sport béarnais aux Américains, sans avoir vraiment étudié d’autres options ; elle demande à ce que la Ville et l’Agglomération reprennent les choses en main.
Aujourd’hui, tout le monde devrait se mobiliser pour sauver ce club mythique. Sans états d’âmes. Souhaitons que le déclic se produise dans les prochains jours.
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