« Face à l’élévation du niveau de la Nive et de l’Adour, la ville a dû s’adapter en développant une architecture semi-amphibie, combinant l’élégance traditionnelle basque avec des infrastructures modernes et résistantes aux inondations ».
Inspirés des marchés flottants d’Asie et des villages aquatiques néerlandais, des boutiques et restaurants sur barges s’ancrent le long des anciens quais. Ces espaces flottants s’intègrent dans l’urbanisme existant avec des passerelles en bois et métal permettant une circulation fluide entre la ville et les commerces.
Un marché couvert flottant avec des produits régionaux devient un symbole du renouveau de la ville. Les bâtiments traditionnels basques aux façades blanches et colombages rouges ou verts sont adaptés : les rez-de-chaussée deviennent des espaces ouverts traversés par l’eau lors des hautes marées. Des arcades submersibles permettent aux bateaux-taxis de circuler sous les habitations.
Les habitations sont surélevées avec des balcons donnant sur l’eau rappelant les canaux de Bruges ou d’Amsterdam. Les bateaux-taxis et barques électriques remplacent partiellement les voitures dans certaines zones.
Les passerelles piétonnes surélevées permettent de se déplacer sans se mouiller en période de crue. Des vélos aquatiques et paddles deviennent des moyens de transport courants !
Malgré ces transformations, Bayonne reste profondément attachée à son identité : les fêtes de Bayonne continuent avec des défilés en barque et des courses de pirogues sur l’Adour ; les frontons s’adaptent aux nouvelles infrastructures avec certains terrains flottants.
Ce Bayonne amphibie deviendrait un modèle de résilience face au changement climatique unissant traditions et innovations pour un avenir durable.
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