Evidemment, le jeu de mots est facile et rien ne sera épargné au nouveau directeur du Casino de Salies-de-Béarn à propos de sa... venue en terre béarnaise. Mais hélas pour lui, les enjeux de son arrivée seront ailleurs que sur de pauvres plaisanteries patronymiques... Car si son prédécesseur, André Barouk a relancé la machine du casino du groupe Partouche aux mauvais résultats, il restera toutefois beaucoup à faire à Nicolas Lavenu pour le repositionner parfaitement, en termes de rentabilité.
Mais il en faudrait davantage pour ce dynamique directeur, qui profitera de son affectation dans la région pour se rapprocher de ses deux filles, restées à La Tremblade, une ville dont il a déjà dirigé le casino. Il pourra, nous l'avons dit, s'appuyer sur le travail de André Barouk, et le taux de remplissage de l'hôtel, passé en trois ans de 20 à 37%. Tandis que le restaurant, ouvert 7 jours sur 7, retrouve sa réputation de bonne table de la région, à des prix corrects.
En outre, la municipalité a accepté - au moment où la menace de licenciements planait sur l'établissement salisien - de ramener le taux de prélèvement sur le produit des jeux de 7 à 0%. Le temps de se refaire la cerise, comme on dit. Car la situation économique des casinos demeure compliquée un peu partout sur le territoire, en raison de la crise, et leur chiffre d'affaires a baissé de 40% au niveau national.
La mesure exceptionnelle consentie à Salies a permis au casino de conserver pour lui 75.000 euros qu'il aurait dû théoriquement reverser à la Ville. De quoi tenir le coup... Et voir l'avenir un peu plus sereinement.
Le dynamisme de Nicolas Lavenu devra être employé, pendant trois ans, à consolider ces acquis, et à aller plus loin, plus haut. Bon, se remettre à flots dans une ville d'eau, ça ne doit pas être impossible.
Et n'oublions pas de souhaiter "bon vent" à André Barouk qui file s'occuper de redresser la situation du casino d'Arcachon.
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