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1500 COUPS DE POUCECarole Lascombe : des solutions pour les problèmes d'écriture

Installée à Ascain, la graphothérapeute accompagne les enfants, adolescents ou adultes à retrouver une écriture lisible, fluide et rapide, sans fatigue ni douleur.
Carole Lascombe, graphothérapeute à Ascain
A l'issue d'un bilan graphomoteur, elle sera en mesure de définir si votre cas relève de sa compétence ou de celle d'un autre thérapeute.
Réapprendre à écrire ludiquement
DR

Beaucoup de personnes aspirent à changer de vie, mais ce n'est pas toujours facile de faire le pas vers un nouvel environnement professionnel. Carole Lascombe a fait ce choix il y a maintenant deux ans et a ainsi décidé de repartir à zéro. Elle nous parle de son ancienne vie et de son nouveau métier : la graphothérapie.

Pouvez-vous vous présenter ?

Carole Lascombe : Je suis Landaise, installée au Pays basque depuis 2002, mariée et heureuse maman de deux enfants de 15 et 18 ans. J’aime les randos en nature, faire du stand up paddle sur l’océan, nager, voyager, partager, échanger, découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles cultures. J’aime aussi rire et les valeurs qui m’animent sont l’écoute, l’empathie, le respect, la bienveillance, la simplicité, l’authenticité. Côté professionnel, je suis graphothérapeute à Ascain depuis maintenant 2 ans.

En quoi consiste ce métier ?

C. L. - La graphothérapie consiste à rééduquer un geste graphique déficient et s’adresse aux enfants, aux adolescents et aux adultes. Il n’y a pas d’âge. Elle a pour objectif de les accompagner à travers des activités ludiques et pédagogiques afin qu’ils retrouvent une écriture lisible, fluide, rapide, sans fatigue ni douleur. La graphothérapie est à la dysgraphie ce que l’orthophonie est à la dyslexie ou à la dysorthographie.

Mon rôle est tout d’abord, d’écouter la personne en difficulté puis de faire un état des lieux de son écriture à travers un bilan graphomoteur. Ce bilan (1h30 à 2h) va me permettre d’identifier les points à rééduquer afin de déterminer si un suivi est nécessaire ou si je dois réorienter la personne vers un autre thérapeute (orthophoniste, psychologue, psychomotricien, neuropsychologue…).

Que faisiez-vous avant et qu'est ce qui vous a amené à la graphothérapie ?

C.L. - Après des études de techniques de commercialisation (DUT) et une année et demi passée en Angleterre, j’ai débuté en tant que vendeuse chez Décathlon à Montauban en 1995. Cette entreprise m’a donné l’opportunité d’évoluer assez vite : formatrice en vente, puis responsable import-export à Villeneuve d’Ascq, siège social de l’entreprise.

En 2002, j’ai été contactée par Boardriders à Saint Jean de Luz afin de travailler comme assistante du directeur retail Europe. Après quelques années à ce poste, j’ai évolué comme directrice du développement Europe du groupe, puis coordinatrice à l’international. J’avais notamment la responsabilité de la recherche d’emplacements de nouveaux magasins, de la négociation des renouvellements des baux commerciaux, du relationnel avec les différents bailleurs européens….

Je suis donc repartie à zéro ! C’est un beau challenge et cela n’a pas été simple avec les questionnements, les doutes qui sont le lot des entrepreneurs. Mais, je crois que j’avais à cœur de donner du sens à mon rôle dans la société et la graphothérapie s’est imposée à moi. En effet, j’adore écrire depuis toujours et j’ai aussi toujours beaucoup aimé entrer en communication avec les enfants et les gens en général. Donc être graphothérapeute, aider les enfants, ados ou adultes à travers les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans leur écriture, a un sens profond pour moi et correspond tout à fait à ce que je voulais apporter aux autres.

A quoi est due la dysgraphie chez un enfant ?

C.L. - La dysgraphie peut apparaître à l’école primaire mais aussi à tout moment dans la vie. Elle affecte le tracé de l’écriture dans sa lisibilité et sa fluidité et ne permet pas l’automatisation du geste graphique. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la dysgraphie : une posture et une tenue de stylo déficientes, une latéralité mal définie, des problèmes visuels et auditifs, des troubles associés aux difficultés d’écriture (dyspraxie, dyslexie…)…

Après un bilan graphomoteur, si besoin, la rééducation est mise en place à travers des ateliers ludiques et personnalisés. Mon souhait, l’objectif que nous nous fixons avec l’apprenant est que « écrire rime avec sourire ». Mon rôle est donc d’accompagner l’enfant, l’ado ou l’adulte pour qu’il se sente plus en confiance avec son écriture. Nous travaillons le côté « technique » mais aussi le côté « psychologique », l’écriture étant le miroir de chaque personne, cet accompagnement pourra améliorer la confiance en soi.

Quel cursus avez-vous suivi pour exercer la graphothérapie ?

C.L. - J’ai étudié pendant environ 2 ans. Une première formation en graphothérapie de 14 mois avec le CNPG (Centre national de psychologie et de gestion) m’a permis d’obtenir la certification nécessaire à la pratique de ce métier. Puis j’ai réalisé un stage dans une école maternelle et primaire et ai suivi quelques enfants dont la tenue de stylo était déficiente, l’écriture illisible, trop lente, les lettres mal formées. Cette expérience très riche m’a permis de réaliser l’efficacité de la graphothérapie pour des enfants qui avaient perdu confiance en eux à cause de l’écriture.

En complément de la formation de graphothérapeute et parce que je pense qu’il est important de continuer à enrichir ses connaissances pour toujours mieux aider, j’ai suivi les formations suivantes : Modules Montessori avec l’association Clé de Vie à Dax ; Interprétation du dessin de l’enfant et de l’adolescent avec Le Geste Formation: TDA/H et écriture avec Elise Harwal et Marie Costa ; Haut Potentiel et écriture avec Elise Harwal et Marie Costa.

COUP DE POUCE

Nous sommes en pleine opération « Coups de pouce ». Que pourrions-nous, mais aussi nos lecteurs, vous apporter pour vous permettre d'avancer mieux et plus rapidement ?

C.L. - Au sujet du coup de pouce que pourrait m’apporter PressLib', je dois avouer mes limites dans le domaine de la communication ! J’ai un site internet (voir en bas d'article), mon cabinet se trouve à Ascain et je fonctionne beaucoup avec le « bouche à oreille » pour faire connaître ma pratique. J’aurais donc besoin d’un coup de pouce pour améliorer ma communication et ma visibilité en commençant par votre article.

De plus, le samedi 29 avril de 9h30 à 11h30, j’animerai l’atelier « Conseils et astuces pour accompagner votre enfant en plein apprentissage et/ou en difficulté avec son écriture » avec PEB64 (Pour une éducation bienveillante) à la Mvc Centre ville, 11 bis rue Georges Bergès 64100 Bayonne.

Quelles sont les difficultés qui doivent alerter un parent au sujet de l’écriture de son enfant ?

  • Une écriture illisible, mal proportionnée

  • Ses enseignants se plaignent de son écriture

  • Écriture trop lente, l’enfant/ado n’arrive pas à copier ses cours ou à finir ses évaluations dans un temps imparti

  • Écriture trop rapide, manque de soin

  • Posture et/ou tenue de stylo inadéquates

  • Douleurs ressenties (doigts, main, poignet)

  • Anxiété d’aller à l’école à cause de l’écriture

  • L’écriture crée une frustration : le geste d’écriture n’arrive pas à suivre le flux de ses pensées (cela peut être le cas pour un enfant haut potentiel par exemple)

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COUP DE POUCE

Afin de toucher le plus de monde possible et ainsi de faire connaître la graphothérapie au grand public, Carole Lascombe mérite des coups de pouce de notre part.

Comment ? N’hésitez pas à relayer cet article auprès de vos contacts et via vos réseaux sociaux, afin de peut-être permettre à des enfants de mettre un nom sur les problèmes liés à l'écriture. Les adultes aussi peuvent être confrontés à ce problème et probablement la majorité des docteurs...

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