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Soldes : les « bonnes affaires » de trop ?

C’est parti pour la période officielle de ce déstockage d’hiver. Entre promos et soldes, on n’y comprend plus rien
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D’accord, les sondages annoncent que 72% des Français ont encore l’intention de participer aux soldes d'hiver qui se déroulent jusqu'au 21 février. Mais ce chiffre élevé pourrait bien être un leurre.

Pourquoi ? Parce que ce chiffre ne cesse de baisser et parce qu’il pourrait subir un effondrement dans les années à venir. La multiplication des promos et des ventes privées par les enseignes, ainsi que l’explosion du commerce en ligne donnent un sérieux coup de vieux aux soldes. La ringardisation menace.

Le seul avantage, c’est que pendant cette période officielle, les commerçants ont l’autorisation de revendre à perte. Ce qui est formellement interdit le reste du temps. Théoriquement du moins, car il y a bien des façons de contourner cette réglementation.

Désormais, avant même l’ouverture officielle des soldes, des enseignes annoncent des rabais allant de -20% à -50%. Alors, pas étonnant que les soldes perdent leur crédibilité. La situation la plus absurde est celle des soldes du mois de juin. Brader les articles d’été sur la côte basque ou landaise, entre fin juin et début juillet, c’est du grand n’importe quoi.

En fait, c’est le puissant commerce parisien qui a imposé sa loi : il lui fallait tout simplement pouvoir liquider ses stocks avant que les Franciliens fassent leur valise pour partir en vacances.

De plus en plus de voix se font entendre pour supprimer les soldes en France, pour s’orienter vers un système plus moderne et surtout mieux adapté à la révolution Internet et à celle de la consommation. Pour le moment, rien ne bouge…

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