Claire Prat

Elle inspire son Arg’en Rêve depuis Castets

Si vous passez par Castets, et que vous avez en tête de faire un joli cadeau à celle qui partage votre vie, ou votre nuit, ou votre bureau, votre autobus, enfin, celle à qui vous avez envie de faire plaisir, vous êtes prié de faire une halte rue de l’Auguit, où est niché un atelier de bijoux à l’enseigne de Arg’en Rêve, avec en maîtresse des lieux une vraie passionnée, Claire Prat.

Ce qu’il faut savoir…

Pendentifs en argent, boucles d’oreilles, bagues contemporaines, colliers en graines de Guadeloupe, bracelets jonc texturisés en argent, et même planches décoratives murales en bois flotté, tout est imaginé et réalisé à la main par Claire, qui mérite mieux que quiconque le joli mot d’artisan (artisane, ça le fait pas, c’est comme écrivaine ou préfète).

Difficile pour une jeune femme des Landes de percer dans un univers très fermé et très formaté qu’est celui de la bijouterie fantaisie. Pourtant, lorsqu’elle a exposé au salon Bijhorca en janvier dernier, elle a réussi à se faire remarquer d’acheteurs aussi divers que des Japonais, des Israéliens, des Singapouriens (donc c’est donné) et bien sûr des Français.

Un vrai coup de boost pour cette Landaise venue sur le tard vers la bijouterie, après un long séjour en Guadeloupe, où elle découvre les graines d’église, ces baies rouges qu’elle va rapporter et qui vont l’inspirer. C’est lors d’un stage à Hossegor chez Armand Varailhon qu’elle apprend le b-abba (Waterloo, Gimme Gimme a man after midnight, etc.) du métier et se lance bille en tête. Avec succès.

Sa nouvelle collection en argent 925 se nomme « Grafika » ; c’est en admirant la Sagrada Familia, de Gaudi, à Barcelone, avec ses sculptures, ses lignes épurées, qu’elle en a eu l’idée, en combinant minutieusement différents éléments formant des bijoux harmonieux et raffinés.

Et passionnée comme elle l’est, elle vous dévoilera certainement sa seconde collection, « Hors du temps » mêlant l’argent à des pièces d’horlogerie de montres anciennes, dont elle a eu l’idée lors de la découverte d’une montre à gousset dans le grenier de la maison de famille. Les prix ? Franchement pas la ruine pour des bijoux uniques : boucles d’oreilles à partir de 40 euros, de 70 pour les pendentifs.

De quoi faire plaisir à la dame de l’autobus sans casser son compte épargne.