Photo : Mon Petit Coin Merveilleux.Après plus de 20 ans dans l'immobilier, à faire tous les rôles possibles et inimaginables du secteur, c'est un peu par hasard, suite à l'une des rencontres de la vie, qu'Adrien Bru s'est tourné vers le tourisme. « Il y a 6 ans, j'ai eu l'opportunité de m'occuper de la commercialisation d'un Parc résidentiel de loisirs dans le Var. C'était une première expérience intéressante qui nous a beaucoup appris. Les gens en étaient heureux, ils disaient que c'était leur « petit coin merveilleux ». C'est comme ça qu'est venu le nom de l'entreprise ! », explique-t-il.
C'est en 2019 qu'il se lance véritablement dans l'aventure Mon Petit Coin Merveilleux, avec deux premiers parcs, à Rocbaron dans le Var, et à La Couronne dans les Bouches-du-Rhône. « Nous voulions nous développer dans le Sud-Ouest, et nous avons eu l'opportunité de le faire à Herm. Cela s'est avéré être idéal pour nous, car on est extrêmement bien situés ! On est proche d'une grande ville avec Dax, proche de l'océan, mais suffisamment éloigné pour que nos prix ne soient pas impactés par le marché côtier ».
En effet, le premier prix dans les Landes est de 66 900 euros pour un terrain de 200m². « Si l'on était directement en bord de mer, on pourrait facilement tripler ce chiffre ! », assure Adrien Bru. Le coût minimal monte quant à lui à 112 400 euros si l'on ajoute un hébergement sur la parcelle. « Les gens peuvent installer leur propre mobile-home, chalet ou habitat modulaire. S'ils n'en ont pas, nous pouvons les mettre en relation avec nos partenaires, mais ce n'est pas obligatoire », poursuit le fondateur de Mon Petit Coin Merveilleux.
Une somme relativement élevée qu'Adrien Bru justifie face aux dépenses et à l'incertitude d'une location en camping. « Dans un camping, vous n'êtes propriétaire que de votre hébergement. Le terrain, vous le louez. Cela implique des frais d'entrée, un loyer mensuel à régler sur lequel le camping prend parfois une commission, et si l'établissement est racheté, souvent par des grandes entités, ces dernières ne voient pas d'un très bon œil les locataires, car c'est du chiffre potentiel en moins pour elles. Il y a beaucoup d'inconvénients et beaucoup de dépenses », explique-t-il.
Les propriétaires peuvent ainsi avoir accès à leur logement toute l'année, contre environ 9 mois s'ils étaient installés dans un camping. « Ils peuvent aussi louer leur bien pour rentabiliser leur dépense initiale. L'avantage c'est qu'acheter en PRL n'est pas à perte. Il y a même de nombreuses reventes qui se font, avec une certaine marge ! ».
Développé depuis plusieurs années entre l'Est et l'Ouest de la France, Adrien Bru souhaite multiplier son concept ailleurs. « On s'aperçoit qu'on touche du doigt un concept qui plaît. On regarde les opportunités que l'on peut avoir plus au Nord, en Bretagne par exemple ». Mais en attendant, d'autres projets sont initiés du côté de la Corrèze, et plus proche de chez nous, du Gers. « A terme, on aimerait réussir à créer une vraie communauté. Nos clients se ressemblent, ils ont souvent une philosophie commune. Pourquoi ne pas offrir la possibilité de les mettre en contact pour échanger entre propriétaires ! », imagine Adrien Bru.
Timothé Linard
Un concept qui se développe...
Le concept des Parcs résidentiels de loisirs n'est pas tellement novateur en lui-même. Localement, il y a par exemple Nature & Résidences à Anglet qui propose ce même type de fonctionnement. La différence est que l'entité basque propose de son côté un packaging complet pour ses clients, clé en main, quand Mon Petit Coin Merveilleux laisse le choix aux propriétaires concernant l’hébergement qu'ils souhaitent installer sur leur parcelle.
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