Un vent de dynamisme souffle sur les Galeries Lafayette. Ainsi est annoncée pour octobre 2018 un magasin sur les Champs-Elysées (au 52) dans les anciens locaux art déco de la City Bank of New York puis de Virgin Megastore. C’est l’agence d’architecture danoise BIG qui est chargée du projet de la réhabilitation des 9.000 m2 répartis sur quatre niveaux.
Parallèlement, le groupe a lancé un gros travail de réflexion pour permettre aux sites implantés au centre des villes moyennes de trouver un nouveau souffle.
Ce qu’il faut savoir…
Aujourd’hui, l’importante problématique qui semble en passe d’être résolue, concerne l’ouverture des magasins le dimanche. A Paris, on négocie ferme. Pour le vaisseau amiral, la CFE-CGC et la CFTC ont d’ores et déjà donné leur accord, ce qui permettrait l’embauche de 500 personnes et une hausse prévisible du chiffre d’affaires de 5 à 7%.
La question ne se pose plus à Bordeaux, puisque les Galeries et le Lafayette Homme sont ouvertes tous les dimanches depuis le début de l’été, grâce à sa localisation en zone touristique. Même cas à Marseille et à Nice.
Dans le même temps, les Galeries viennent de signer un accord avec Vekia, un éditeur de solutions supply chain, afin de modifier sa gestion des stocks. C’est ainsi que la nouvelle formule permet dorénavant de prévoir les ventes avec un écart de 2,26% par rapport aux ventes réelles enregistrées. D’où un gain de temps, de nouvelles références possibles et des marges améliorées.
A Pau est annoncée pour septembre prochain l’ouverture d’un magasin de transition, au Centre commercial du Bosquet, avant la réouverture de celui qui avait été la proie des flammes en avril dernier. Il remplacera le « pop-up store » de 40 m2 implanté dans la foulée pour répondre aux besoins les plus urgents, servant surtout comme point de retrait pour les commandes effectuées sur le site du groupe.
Rappelons que dans le nouveau Grand Sud-Ouest, l’enseigne est présente sur dix villes : Saintes, Agen, Libourne, Bayonne, Biarritz, La Rochelle, Angoulême, Langon, Dax et Pau, et qu’elle y emploie 500 personnes, engrangeant plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Seul bémol à apporter à ce tableau idyllique : la rentabilité des 56 magasins situés dans les villes « moyennes » n’est pas à la hauteur souhaitée ; là encore on cherche des solutions, comme celle consistant à inviter d’autres enseignes à partager les murs, qu’elles viennent de l’alimentaire, de la culture ou de l’informatique. A la rentrée, on ramasse les copies !
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