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GENS D'ICIÀ Buros, La Voisine veut apporter la culture en zone rurale

Déborah Garcia-Raujol gère ce bar à l’atmosphère aussi chaleureuse que conviviale.
Déborah Garcia-Raujol derrière le comptoir de son bar La Voisine à Buros.
Avec de très nombreuses animations chaque mois, elle participe à la redynamisation du centre-bourg.

Officiellement, elle est seule à faire tourner ce petit commerce ouvert au mois de mai 2021. Mais officieusement, elle est aidée par sa famille, son conjoint, et quelques extras par-ci par-là.

C’est un bar de copains !

Médiatrice culturelle de formation, Déborah Garcia-Raujol avait déjà un pied dans l'événementiel. Après une partie de sa vie en tant que salariée, elle a souhaité sauter le pas et travailler à son compte. « J'avais envie de créer un lieu convivial d'échanges et de rencontres en zone rurale. L'objectif était de rapprocher la culture aux habitants de ces zones, et de dynamiser le village », commence-t-elle.

C'est tout naturellement que le nom de « La Voisine » s’est imposé. « C'est la proximité. Les gens qui viennent sont un peu les voisins du bar, et ils vont chez la voisine. C'est vraiment pour insister sur le côté convivial, que les gens s'approprient les lieux. C'est un bar de copains ! ».

Le zéro déchet, c’est central au fonctionnement du bar…

Un bar de copains, oui. Mais un bar de copains très actifs ! En effet, c'est chaque mois près d'une vingtaine d'ateliers qui sont organisés par Déborah Garcia-Raujol et des intervenants extérieurs au bar. « Il y a des ateliers de développement personnel, de l'initiation au théâtre par exemple. Je travaille aussi beaucoup avec les artisans locaux, en proposant notamment des ateliers de fleuriste ou de coiffure ». Le féminisme est également abordé, « de façon décontractée, sans rentrer dans le militantisme ».

Autre sujet important pour la gérante du bar : l'écologie. « Le zéro déchet, c'est central au fonctionnement du bar, mais on n'a rien inventé ! » plaisante-t-elle. « Tout ce qui est dans le bar est issu de la récupération. Pour les produits, afin d'éviter les emballages, j'achète le plus possible en vrac. Les sachets de thé et les serviettes sont en tissu, donc lavables ».

Des ateliers sont aussi prévus sur ce sujet, dont un chaque mois en partenariat avec Vrac & Go, une épicerie ambulante. « L'idée est de montrer comment, avec des gestes simples et pas contraignants, on peut faire la transition vers le zéro déchet. On aborde des thèmes différents, comme la cuisine, les produits de salle de bain, etc. Montrer que c'est possible ».

Le concept plaît et attire les gens. C’était l’objectif

Toutes ces animations, ajoutées à celle d'un bar culturel classique, permettent à La Voisine de se faire une petite notoriété, et d'attirer du monde du coin. « On a même des gens qui viennent de Tarbes ou de plus loin dans la vallée ! Le concept plaît et attire les gens. C'était l'objectif ».

Environ un an après le lancement de son commerce, Déborah Garcia-Raujol estime être sur une dynamique positive. « On est sur la pente ascendante. On dit qu'il faut attendre deux ou trois ans pour qu'un commerce se lance réellement, donc nous ferons un premier bilan en fin d'année. Mais pour le moment, l'objectif est rempli : le lieu est identifié comme un lieu de culture, le message circule, c'est le principal ! ».

Pour la suite, La Voisine souhaite bien évidemment rester sur cette tendance positive, en développer ses ateliers et sa programmation tout au long de l'année. « Je continuerai jusqu'à ce que les gens en aient marre, si un jour ils en ont marre ! », conclut-elle.

Ce n’est pas demain la veille, chère voisine !

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