Deux races le Berger à poil long et celui à face rase. Mais quand il faut deux ans pour en faire un bon gardien de troupeau, il ne faut qu'un an pour dresser le Border Collie, bourreau de travail (limite névrosé, on sait de quoi on parle, on a eu les deux !).
Du coup, le Berger des Pyrénées se fait rare, ils ne sont plus que 10% des bergers à en posséder un, tandis que le Border est partout, partout, partout. Dommage qu'on ne nous demande pas notre avis, on vous l'aurait donné et le match n'aurait pas été favorable pour les "prisés du moment", mais objectivité oblige, on va simplement vous parler un peu du Berger des Pyrénées, et cela suffira peut-être à lui redonner le crédit qu'il mérite.
La toute première illustration d'un "labrit" remonte à une peinture, "Une famille à Barèges" de Alfred Dartiguenave. Mais on l'évoque déjà dans une conférence en 1893 et son premier standard est décrit en 1897. Intelligent au possible, il était utilisé pendant la première Guerre mondiale pour son odorat qui le transforma en chien de liaison.
Débrouillard, courageux, volontaire, adorable avec les enfants, c'est pourtant auprès des bergers qu'il révèle sa nature profonde, particulièrement fidèle, dynamique vigilant et attentif. Ok, il est aussi nerveux et aboyeur par nature, mais avec une éducation ferme, il est le meilleur des fidèles amis de l'homme et du berger. Mais difficile de lutter contre les performances au sprint d'un Border Collie.
Heureusement au R.A.C.P (Réunion des Amateurs de Chiens Pyrénéens), on veille sur lui, et l'on a pris conscience du danger d'être supplanté. Car ici, ça fait longtemps qu'on sait combien le Berger des Pyrénées est extraordinaire. Ce qui n'empêche pas les qualités du Border Collie. Il y a de la place pour tous dans les belles Pyrénées, non ? Qui a dit "ouah ouah" ?




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