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Publié le Mis à jour le

TALENTBenjamin Destouesse, le peintre des stars

A seulement 22 ans, ce natif de Dax vit pleinement son art. Il réalise des dessins et peintures pour des célébrités, aussi bien du monde du cinéma que du sport...
Benjamin Destouesse 3
Nelson Mandela, Karim Benzema, Evan Fournier, Jimi Hendrix, Jean-Paul Belmondo ou encore Jean Dujardin, tous sont passés sous le coup de crayon du jeune dessinateur Landais. La liste est longue.

« Je dessine depuis tout petit. J'ai commencé avec mon frère, qui faisait plutôt des bandes dessinées, et moi plutôt des mangas », commence l'artiste autodidacte. « Je n'ai jamais pris de cours, c'est venu comme ça, à force de faire. J'ai appris sur le tas ».

Une passion pour l'art qui s'est développée pendant ses années scolaires. « Les cours ce n'était pas vraiment mon truc. Je dessinais plutôt. Je faisais des portraits de mes amis, pour m'amuser. Le dessin a toujours eu une grande place dans ma vie, même bien après, quand j'ai poursuivi mes études ».

Des études en hôtellerie qu'il mène en parallèle de sa carrière. « Déjà à cette époque, j'avais une petite notoriété. J'avais eu des retours de célébrités, qui m'avaient donné envie de réellement me plonger dans le dessin. Je me suis inscrit en CAP pour assurer mon avenir, et pour ne pas décevoir mes parents, mais mon objectif était de vivre de mon art ».

Pour réaliser ses nombreuses oeuvres, Benjamin Destouesse a pu compter sur des soutiens très importants. « Il y a eu Cyril Hanouna. J'ai été invité à Paris, dans les locaux de Touche Pas à Mon Poste, pour lui remettre la toile. C'était la première fois que je goûtais à ce monde, et ça m'a de suite beaucoup plu ».

C'est grâce à Pierre Ménès, à l'époque figure phare du Canal Football Club, que son aventure a pris un autre tournant. « Il sortait d'une grave maladie, et je souhaitais faire une oeuvre en lien avec son combat. Je ne sais pas pourquoi, mais le personnage m'intriguait, et j'ai décidé d'ajouter sur la toile des phrases issues de son livre. Lorsque j'ai publié la toile, le soir même il m'appelait pour me féliciter et m'aider ».

Quelques mots échangés, et Benjamin Destouesse était invité, une nouvelle fois, à monter sur Paris. « Je lui ai dit que je n'avais pas beaucoup d'argent pour m’y rendre, et il m'a proposé de payer le trajet. Sur place, avec un ami, ils nous ont hébergé et, au fur et à mesure, lui et sa femme sont devenus des proches ».

« Il m'a permis de rencontrer Mouloud Achour, Kylian Mbappe et d'autres personnes pour qui j'ai pu faire des toiles. Je suis extrêmement chanceux et honoré de tout ce qui m'arrive. C'est fou ! », réalise Benjamin, qui n’oublie pas ses amis.

« J'invite toujours quelqu'un avec moi. C'est important pour moi de ne pas être seul à en profiter, cela me permet de mieux réaliser la chance que j'ai. Et puis bon, je suis content de faire plaisir à mes amis ».

Autre rencontre, Franck Gastambide, acteur et réalisateur. « J'ai dessiné pour Malik Bentalha, qui m'a mis en relation avec Franck. Sur Paris, avec ma copine du moment, nous devions nous voir une dizaine de minutes sur le tournage de sa série, Validé. Il a été incroyable, il a vraiment pris du temps pour nous, et au final, on a échangé pendant plus d'une demi-heure ».

« Il m'a énormément conseillé sur la façon dont je pouvais toucher du monde, comment m'adresser aux médias, comment promouvoir mon travail etc. C'était une rencontre folle, tellement enrichissante ».

Depuis, du chemin a été fait par le Dacquois : « Cela fait deux ans que je peux vivre de tout ça, de mon art. J'ai tout de même décroché mon diplôme, au cas où les choses tourneraient mal ».

On ne voit pas trop comment cette belle aventure pourrait devenir négative, tant ce garçon est sérieux et appliqué. « Je cherche constamment à me renouveler, à en faire toujours plus. J'ai l'impression que je n'en fais jamais assez. Je dessine, je fais des toiles, j'ai fait la couverture d'un livre (Les informes d'hier, de Léa Cote), mais j'en veux encore ! ».

Au programme, dès que possible, la création d'un site internet et de nouvelles formes d'art. « J'aimerais reproduire mes premiers dessins sur des grands murs, pour permettre à encore plus de monde d'avoir accès à l'art. Et puis je continue de peindre, pour des clients ou pour mon plaisir. C'est du poker, des fois les oeuvres touchent du monde, des fois moins. Mais, c'est comme ça qu'on apprend », conclut Benjamin Destouesse.

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