Foie gras, retour à la normale. - Après plusieurs années marquées par la grippe aviaire et des pénuries, la filière foie gras retrouve son équilibre. Fabien Chevalier, président du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), l’annonce avec optimisme : « On retombe sur une année normale » pour cette fin d’année 2024. Un soulagement pour les producteurs, notamment dans les Landes, bastion de la filière avec ses éleveurs, transformateurs et marques phares comme Delpeyrat et Labeyrie. Grâce à des efforts renforcés en matière de biosécurité et à la vaccination, la France a été déclarée indemne d’influenza aviaire hautement pathogène. Les stocks sont donc reconstitués et les consommateurs devraient trouver du foie gras en quantité, et pour toutes les bourses. Si les achats restent parfois tardifs, les fêtes en milieu de semaine offrent davantage d’occasions de se réunir, ce qui devrait booster la demande. Fabien Chevalier note que, malgré le contexte économique, le foie gras demeure une valeur refuge, synonyme de plaisir et de tradition, surtout dans les moments festifs. Dans les Landes, le foie gras en conserve garde une place privilégiée, fidèle aux habitudes locales. Pour la filière, cette fin d’année s’annonce donc sous le signe de la stabilité et du renouveau.
Bilketa.eus, véritable trésor numérique. - Rassemblant plus de 130.000 documents, le portail propose un accès simplifié aux fonds basques conservés en France. Grâce à un moteur de recherche performant, il devient possible d’explorer archives et ouvrages par auteur, lieu ou événement. Les utilisateurs peuvent ainsi redécouvrir des trésors comme la bibliothèque basque d’Antoine d’Abadie d’Arrast, conservée à la Bibliothèque nationale de France. Le site met aussi en lumière l’histoire locale, notamment celle de la Soule. On y retrouve des pépites culturelles telles que la fondation de l’association Begiraleak par Madalena de Jauréguiberry ou encore des enregistrements sonores réalisés en 1947 à Alos par des ethnologues du musée des Arts et Traditions populaires. La presse ancienne est également au rendez-vous avec la revue « Gure Herria » et le journal « Eskualduna », témoin de l’époque et rédigé en partie en souletin. En complément, Bilketa propose des expositions numériques captivantes comme « 500 ans de cartographie du Pays basque » ou une version enrichie de son étude sur la pastorale souletine. Bilingue et accessible, ce portail s’impose comme une ressource incontournable pour explorer l’histoire et la culture basques depuis chez soi. Informations sur le site internet.
Une nouvelle commune gersoise. – Elle s’appelle “Cap d’Astarac”, et a été créée par arrêté préfectoral du 18 décembre 2024 entrant en vigueur au 1er janvier 2025. Fruit d’une réflexion portée par les maires de Saint-Blancard, Sarcos, Monbardon et Cabas-Loumasses, en lien avec les services de l’État, elle aura pour chef-lieu le 3, quartier du Château à Saint-Blancard. Le regroupement de communes permet des avantages financiers, notamment au niveau du taux de DETR, et aux communes historiques de renforcer leur capacité d’action. Ces dernières bénéficient du statut de communes déléguées au moins jusqu’au prochain renouvellement électoral, statut qui peut être conservé librement pour les prochaines mandatures en fonction du choix de la nouvelle assemblée délibérante.
Pêche au saumon interdite en 2025. – La mesure s’appliquera dans l’Adour et les Gaves pyrénéens, a annoncé la préfecture de Nouvelle-Aquitaine. Cette interdiction, déjà en vigueur depuis juillet 2023, concerne à la fois les pêcheurs professionnels et amateurs. Elle vise à préserver une espèce emblématique dont les populations continuent de décliner de manière préoccupante. Les données recueillies en 2023 et 2024 montrent que le nombre de saumons revenant frayer reste insuffisant pour assurer leur survie. Un réexamen des indicateurs est prévu au premier semestre 2025, tandis que des dispositifs d’accompagnement pour les professionnels touchés sont à l’étude.
Séisme entre Lourdes et Pau. – Ce mercredi, vers 5h45, il a été détecté une secousse de magnitude 2, par le Bureau central sismologique, avec pour épicentre la commune de Béost. Ce léger tremblement de terre a été ressenti entre Bielle et Lourdes. Les témoignages sont recherchés par le BCSF, cliquez ici
Des fonds pour l’église de Guinas. - Notre-Dame de la Nativité, nichée à Cachen, vient de recevoir une précieuse aide financière : 60.000 euros issus de la collecte nationale de la Fondation du patrimoine, lancée après l’incendie de Notre-Dame de Paris. Ce soutien permettra de mener à bien la restauration de cet édifice du XIIIe siècle, marqué par les guerres de religion et reconstruit au XVIIIe siècle. Les fonds couvriront en priorité le gros œuvre, incluant la charpente et la maçonnerie, pour stopper infiltrations et fissures. Ce coup de pouce s’ajoute au travail acharné des Amis du patrimoine de Cachen-Guinas, association de 170 membres qui anime aussi ce site chargé d’histoire, entre expositions et conférences. Grâce à cette dynamique, le patrimoine local continue de traverser les siècles.
La langue gasconne à l’honneur. - Depuis deux décennies, l’association Les Gascons du kiwi, présidée par Annie Lavielle, défend avec passion la langue gasconne. Affiliée à Gascons Lanas, elle œuvre pour redonner à ce patrimoine linguistique sa place dans le paysage culturel. Réunis en assemblée générale le 18 décembre à Peyrehorade, ses membres ont dressé un bilan positif de l’année écoulée. Parmi les temps forts, la première participation à la Passem en mai a marqué les esprits, attirant un large public grâce à diverses animations. L’été a vu se tenir un marché gascon et des interventions lors de festivités régionales comme les cantères de Dax et Bayonne. L’association accorde une attention particulière à la transmission, notamment auprès des enfants avec des ateliers dans les écoles et les crèches. Les adultes ne sont pas en reste avec des cours hebdomadaires. Concours littéraires et projets de signalétique culturelle viennent enrichir une dynamique collective tournée vers l’avenir de la langue gasconne.
Kévin Lecoustre, champion de pizza. - Installé à Montfort-en-Chalosse, cet artisan passionné a récemment franchi une étape décisive dans sa carrière avec sa participation au championnat de France de pizza organisé par l’Association des pizzerias françaises (APF). Lors des sélections régionales à Bordeaux, il s’est distingué en décrochant la septième place parmi quarante candidats. Sa création, « la Latine », une pizza à base de crème de butternut et d’effiloché de porc, a séduit les juges, évaluant l’empâtement, la garniture et la maîtrise technique. Fort de vingt-deux ans d’expérience, Kévin considère ce concours comme un tremplin pour affirmer son savoir-faire et défendre un métier souvent sous-estimé. Prochaine étape : Toulouse en février, avant une éventuelle qualification pour la finale nationale à Paris en avril.
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