Sur 1 euro de hausse, 40 centimes vont dans les poches de l’État. Le 1er février, les tarifs des péages ont grimpé en moyenne de +3%, après +4,75% en 2023. Sur ces +3%, +1,2% correspond à une augmentation des taxes.
D’un tronçon à l’autre, les augmentations sont très variables. Sur l’A65, entre Pau et Langon, la hausse est en moyenne de +4,31%. Sur l’A64 entre Hendaye et Toulouse, elle est de +2,70%.
Les tarifs annuels des péages sont calculés dans le cadre des contrats liant l’État et les concessionnaires d’autoroutes. Ces derniers peuvent répercuter jusqu’à 70% de l’inflation et intégrer des coûts supplémentaires, comme des travaux commandés par l’État. Ce qui peut expliquer des augmentations plus fortes sur certains tronçons, et l’État se garde bien d’en parler.
« Cette augmentation au 1er février est inacceptable pour les usagers d’autoroutes, qui subissent sans cesse la hausse des taxes et, par conséquent, des prix. Il n’est plus possible que l’État se cache derrière les sociétés d’autoroute pour justifier les augmentations des péages. Si les péages sont chers, c’est que les taxes sont ahurissantes » dénonce 40 millions d’automobilistes.
L’association alerte aussi pour l’année prochaine : « En septembre 2023, une nouvelle taxe sur les surprofits des sociétés d’autoroutes a été annoncée. Celle-ci pourrait entraîner, en 2025, des augmentations jusqu’à +6,2% ».
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