Exportation industrielle

Ce n'est pas la première fois qu'Europlasma, l'entreprise landaise, obtient sa petite chronique "proprette" dans nos colonnes.

Et la dernière fois, nous vous avions déjà parlé de l'exportation de leur savoir-faire vers Trinité-et-Tobago, mais aussi la Corée du Sud et le Japon.

C'est un autre client asiatique qui cette semaine, a affolé la côte boursière d'Europlasma.

Ce qu’il faut savoir…

Car si l'incinération des déchets est une mesure d'avenir, traiter les cendres qui en résultent n'est pas forcément évident.

Or, Europlasma vient donc d'annoncer la signature d'une commande pour une unité de vitrifications de centres volantes (issues du traitement des fumées) par un client chinois, dont le nom n'est pas encore connu, confidentialité contractuelle oblige.

On sait cependant que l'unité, d'une capacité de trente tonnes par jour, sera installée dans la province de Guangdong, début 2016.

Une province qui, étant la plus peuplée de Chine, voisine de Hong Kong, incinère beaucoup de déchets ménagers.

Or les émanations sont particulièrement toxiques, et l'utilisation des torches à plasma, spécialité d'Europlasma, les rend inertes certes, mais surtout les transforme en matériau utile à la construction des routes. Et que d'autres provinces chinoises pourraient, à leur tour, faire appel à Europlasma pour gérer leurs cendres issues de l'incinération des déchets.

Du coup, facile de comprendre la hausse soudaine du titre, à +4.39%, à la fermeture de la Bourse du 30 janvier.

Europlasma, ils vont "proprement" nettoyer l'Asie. Hão-Hào. Ou bravo, en chinois !