Si vous avez décidé de reculer vos vacances sur la Côte après le rush de juillet-août, vous avez raison : moins de cohue, des restaurants moins bondés, des Biarrots plus relax. Et quelques spectacles annoncés, de belle volée. Ainsi du jusqu'au 18 septembre le festival « Le temps d’aimer » qui, fidèle à sa tradition, va amener sur scène 26 compagnies durant neuf jours. Avec cette année…
Commençons avec le Ballet de l’Opéra national du Rhin, sur « La création – Die Schopfung », l’oratorio de Joseph Haynd, le dimanche 11 à la Gare du Midi. Poursuivons avec le « Corps du Ballet national de Marseille (vendredi 16, Gare du Midi) avec ses 17 danseurs z’é danseuses sous la direction d’Emio Greco et de Pieter C. Scholten. Ou encire avec le CCN de La Rochelle et la compagnie Accrorap (mardi 13 ; Gare du Midi), sur « Opus 14 », sorte d’étincelant feu d’artifice hip hop porté par 16 danseurs (z’é danseuses).
Le hip-hop n’est pas vraiment ce que vous préférez dans la danse ? Revenons alors à plus classique : par exemple à la Hofesh Shechter Company, menée par le chorégraphe et compositeur israélien (vendredi9, Gare du Midi), qui signe avec « Barbarians » une fresque sur les thèmes de l’intime, de la passion et de l’amour.
Et puis voici les très attendus Nicola Le Riche et Clairemarie Osta, qui ont quitté l’Opéra de Paris, sur leur spectacle « Para-ll-èles », dans lequel ils s’attachent à raconter une histoire de la danse classique, sur une musique composée par Mathieu Chédid.
Rien à voir avec ce que les deux étoiles nous montraient à Garnier, mais une exposition de tout le vocabulaire que sait produire la danse : glissades, sauts, portés. Une véritable poésie dansée à deux.
Mais tout ne se déroule pas à la Gare du Midi. Ainsi, place du Marché, au Jardin public, place Bellevue, sur l’esplanade du Casino, ou celle du Phare, des spectacles, naturellement gratuits, vont se tenir durant ces dix jours : danses populaires (Zarena Zarelako, ou Kepa Aguirre & Zam Ebale), ou créations de jeunes compagnies, il y en aura pour tous les goûts, faisant de ce « Temps d’aimer » le grand moment du septembre biarrot.
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